Tanger souffre d’un grand manque de maisons de jeunes. Alors que les jeunes de moins de 30 ans représentent 70% du nombre total des habitants de la ville. Si l’on en prend en considération cette part importante des jeunes, on trouve que la province Tanger- Asilah ne compte que quatre maisons de jeunes. Il s’agit des maisons de jeunes de Hasnouna, de Béni Makada, d’Asilah et de Sebt Zinat. Celle- ci est destinée à une population rurale.
L’objectif de ces établissements est d’offrir des activités socioculturelles dont les arts plastiques, le cinéma, le théâtre, l’informatique et les sports. Les associations des quartiers y contribuent à travers un programme d’animation destiné généralement aux jeunes habitués de ces établissements. «Les maisons de jeunes ont pour objectif d’offrir différentes activités de divertissement et de formation. L’intérêt pour ces établissements ne cesse de grandir, c’est pourquoi leur programmation doit être bien adaptée aux besoins des personnes de tous âges et classes sociales confondus. Ces activités sont encadrées par des animateurs professionnels ayant suivi une formation leur permettant d’acquérir les techniques de communication», explique le délégué du secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse de Tanger- Asilah, Larbi Bassou.
«Les grands obstacles dont nous devons faire face, poursuit M. Bassou, est le manque de ces maisons des jeunes. Les élus sont appelés à se pencher sur cette question, en cherchant à combler ce déficit d’infrastructures. Car c’est la commune urbaine qui est chargée de la construction des locaux. Tandis que le ministère de tutelle est chargé de l’équipement et la gestion de ces maisons de jeunes».
Les maisons de jeunes que compte la province Tanger- Asilah sont de plus en plus fréquentées «grâce à la création de nouvelles activités comme l’informatique. Nous devons d’abord travailler avec de nouvelles méthodes pour connaître les besoins des jeunes. Comme par exemple la réalisation des sondages auprès des habitués de ces maisons de jeunes ou prendre en modèle les expériences les plus réussies des régions à travers le Maroc. En plus du développement de notre programme d’animation, nous devons chercher les moyens d’entretien et d’embellissement de ces établissements ainsi que son approvisionnement en équipements nécessaires pour son bon fonctionnement», affirme M. Bassou.