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350 greffes rénales par année réalisables d’ici 2030

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A partir de donneurs en état de mort encéphalique

«D’ici 2030, le nombre de greffes rénales potentiellement réalisables à partir de donneurs en état de mort encéphalique atteindrait 350 par année». Le chiffre est révélé par une étude qui vient d’être publiée dans le troisième numéro de la Revue marocaine de néphrologie (RMN) sous le titre : «Développement durable de la transplantation rénale au Maroc à partir de donneurs en état de mort encéphalique à l’Horizon 2030 : Un appel à la mobilisation». Une étude dont il ressort également un taux de greffe «de croissance séquentielle significative».

Comme le précise, en outre, cette enquête, le degré d’information des patients et de leur entourage atteint 90% dans un scénario quasi optimal. «L’information des patients, de leur entourage et du personnel soignant ainsi que la population générale quant à l’intérêt de la greffe, représente donc un levier prioritaire du développement de cette activité, qui doit être menée sous l’angle d’une approche multidisciplinaire, multiparticipative et multisectorielle», détaille l’étude qui indique que le rein est de loin l’organe le plus sollicité en matière de transplantation. «De plus, la greffe rénale est considérée comme le meilleur traitement de l’insuffisance rénale chronique terminale, le moins coûteux, le plus efficace en termes d’espérance et de qualité de vie», ajoute l’étude qui rappelle qu’aujourd’hui 32.000 personnes sont, au Maroc, dialysées (900 pour 1 million d’habitants) dans plus de 400 centres d’hémodialyse à travers le Royaume. Et ce n’est pas tout ! «A titre de comparaison, selon le Centre saoudien de transplantation d’organe (Scott), entre 1986 et 2016, 13.174 greffes de reins ont été effectuées en Arabie Saoudite, alors qu’au Maroc on a à peine atteint 600 transplantations rénales», avance l’enquête réalisée par une équipe de professeurs, de médecins et d’étudiants en médecine.

Tel que l’indique ce groupe de scientifiques, la situation au Maroc laisse à désirer. «Les chiffres sont loin d’être satisfaisants, et ne reflètent ni le niveau médical du Maroc ni la générosité des Marocains», s’exprime l’équipe qui explique cette situation par plusieurs facteurs. En tête de liste, le manque d’information semble être le principal obstacle au développement de la greffe d’organe. Il est aussi question de méconnaissance des aspects médicaux et du point de vue de la religion, incompréhension de la mort cérébrale, peur du trafic d’organes en raison de la méfiance et de manque de confiance envers le système de santé…

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