Société

35ème Moussem culturel international d Asilah : La sécurité alimentaire face au changement climatique

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La communauté internationale est appelée à se mobiliser pour lutter contre le changement climatique et garantir la sécurité alimentaire. C’est ce qu’ont affirmé les participants à la séance inaugurale d’un colloque organisé, le 21 juin, sous le thème «Le changement climatique et la sécurité alimentaire : entre l’approche technique et l’efficacité humaine».

Initié par la Fondation du Forum d’Asilah en collaboration avec le Groupe OCP, ce premier colloque de trois jours s’inscrivait dans le cadre de la 28ème session de l’Université d’été Al Moutamid Ibn Abbad. Malgré les mises en garde lancées par les divers observatoires scientifiques sur les dangers du changement climatique que subit la planète en raison de la pollution de l’environnement, et ses corollaires de réchauffement climatique, de sécheresse et de famines, la communauté internationale, notamment les grands pays industrialisés, semble être dans l’incapacité d’élaborer une vision efficiente pour mettre un terme au phénomène de la pollution de l’environnement.

«Le temps est venu pour asseoir les bases d’un consensus mondial fixant les contours d’une démarche pratique et efficiente à même de parer aux effets des changements climatiques», affirme John Agyekum Kufuor, ancien président de la République de Ghana et coprésident du Forum afro-arabo-latino-américain d’Asilah. Les participants à cette séance inaugurale conviennent que des mesures avaient été prises permettant de réaliser une certaine avancée dans la lutte contre le changement climatique, mais des efforts doivent encore être davantage déployés dans ce domaine.

«Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère ont atteint un niveau sans précédent», indique le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon dans un message dont lecture a été faite par le secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, Mohamed Benaïssa.

M. Ki-moon a ajouté que la lutte contre le changement climatique doit être une priorité. Cela permettra «d’atteindre le développement durable, de limiter la pauvreté, de mettre un terme à la faim ainsi que de réaliser les objectifs du millénaire pour le développement et de renforcer la paix et la sécurité», faisant remarquer que des négociations entre les pays membres de l’ONU ont abouti à la mise en place d’un nouvel accord sur le climat pour 2015. A l’issue de cette séance inaugurale, Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, a déclaré à la presse que l’agriculture dépend considérablement du changement climatique.

«Il faut investir beaucoup dans l’agriculture, car ce secteur permet de combattre la pauvreté et d’assurer la sécurité alimentaire pour les générations actuelle et future», affirme–t-il.  Ayant pour principal objectif de faire de l’agriculture un secteur performant et rentable,  le Plan Maroc Vert, qui vise, entre autres, à garantir et mettre en valeur l’offre alimentaire, a été conçu «pour répondre aux défis du changement climatique et de la sécurité alimentaire», souligne M. Akhannouch.

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