Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, a assuré lundi au Parlement que la majorité des revendications des étudiants en médecine ont été satisfaites.
En réponse à une question centrale lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants au sujet de «la formation des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie à la lumière des développements actuels», le ministre a fait savoir que les ministères de l’enseignement supérieur et de la santé ont donné une suite favorable à 45 des 50 revendications portées par la coordination des étudiants des facultés de médecine. Le dialogue est toujours en cours au sujet de cinq points restants. Le ministre a signalé que plusieurs réunions ont été tenues avec les représentants des étudiants, des enseignants-chercheurs, des doyens et des présidents d’universités. Celles-ci ont été couronnées par la satisfaction de la plupart des revendications, dont certaines datant de 2019. M. Miraoui a affirmé que son département a œuvré, aux côtés des départements ministériels concernés (le ministère de la santé et la présidence du gouvernement), à l’amélioration des formations dans ces domaines, à travers la révision des cahiers des normes pédagogiques nationales, propres à ces formations, y compris la baisse du nombre d’années de formation de sept à six années, pour la formation de docteur en médecine. Parmi les mesures de réforme prises, le ministre a mis en avant l’élargissement du champ des formations pour englober les Centres hospitaliers régionaux et provinciaux, l’ouverture sur les établissements de santé relevant du secteur privé, en plus des centres hospitaliers universitaires, ainsi que le rehaussement du taux d’encadrement pédagogique et administratif, en allouant 536 postes budgétaires au titre de cette année.
Concernant le taux d’encadrement pédagogique, le ministre a indiqué que la situation aujourd’hui est passée de 16 à 13 étudiants par professeur pour les facultés de médecine et médecine dentaire. Les universités ont bénéficié d’un budget pour la mise en place de centres de simulation et de «Télémédecine», afin de permettre aux étudiants d’accéder aux nouvelles formations numériques.