La planification des ressources en eau au Maroc repose sur une succession cohérente de trois principaux documents de planification visant à garantir un approvisionnement en eau potable durable et un développement agricole résilient.
Ressources hydriques : Un nouveau projet visant à identifier des solutions durables et résilientes en matière de mobilisation et de gestion des ressources hydriques vient d’être lancé par la direction de la recherche et de la planification de l’eau, relevant du ministère de l’équipement et de l’eau. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027 (PNAEP 20-27). Elle vise également à appuyer l’examen de projets hydrauliques. Parallèlement, elle contribuera à la préparation et à la finalisation des textes d’application de la loi 36-15 sur l’eau, une étape cruciale pour renforcer le cadre juridique et réglementaire de la gestion intégrée de l’eau au niveau national.
Trouver des solutions résilientes et durables en matière de mobilisation et de gestion de l’eau. C’est le projet sur lequel travaille actuellement la direction de la recherche et de la planification de l’eau relevant du ministère de l’équipement et de l’eau qui cherche à se faire assister dans ce sens. Cette initiative rentre, selon la même direction, dans le cadre de la mise en œuvre des projets prévus dans le Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027 (PNAEP 20-27), en plus de l’examen de différents projets identifiés au fur et à mesure de l’avancement des études techniques des projets hydrauliques et l’évolution de la situation hydrologique, d’une part, et la préparation et/ou la finalisation des textes d’application de la loi 36-15 sur l’eau d’autre part. Comme l’explique la même source, la planification des ressources en eau au Maroc repose sur «une succession cohérente de trois principaux documents de planification visant à garantir un approvisionnement en eau potable durable et un développement agricole résilient». Il s’agit du Plan national de l’eau (PNE), des plans directeurs d’aménagement intégré des ressources en eau (PDAIRE) et des plans locaux de gestion des eaux (PLGE). A la suite de plusieurs années de sécheresse un Programme en eau potable et d’irrigation (PNAEPI 20-27) 2020-2027 a constitue la première phase du Plan national de l’eau sur la période 2020-2027.
La convention-cadre pour sa mise en œuvre a été signée le 13 janvier 2020, visant ainsi l’accélération des investissements dans le secteur de l’eau. «Toutefois, et suite d’une part à l’évolution de la situation hydrologique à l’échelle nationale et d’autre part à l’avancement dans les différentes études des projets hydrauliques (projets de grands barrages, projets de dessalement de l’eau de mer, projets d’interconnexions…), des ajustements ont été apportés à ce programme et dont certains sont déjà en cours de mise en œuvre/ place », précise la direction de la recherche et de la planification de l’eau. C’est ainsi, selon la même source, et dans le sens de la planification dynamique et afin de tenir en compte les recommandations du Nouveau modèle de développement, cette étude a été lancée. L’objectif étant d’examiner les projets identifiés au fur et à mesure de l’évolution de la situation hydrologique nationale, et la mise en place des projets hydrauliques identifiés dans les documents de planification tout en veillant sur l’intégration d’approches actualisées, efficientes et les bonnes pratiques internationales reconnues dans le domaine et adaptées au contexte marocain.
Ce projet consiste à apporter assistance au ministère sur plusieurs aspects, à savoir la planification et la gestion des ressources en eau, les ouvrages hydrauliques et leurs impacts sur l’environnement naturel et socio-économique, les ressources en eau, les énergies renouvelables, le dessalement de l’eau de mer, l’économie et la tarification de l’eau, le volet juridique et institutionnel, la qualité des ressources en eau, l’évaluation, le suivi et le contrôle de l’envasement des retenues des barrages et le développement des systèmes d’information et des bases de données. Cette assistance portera par exemple sur l’examen de l’interférence entre le plan national de l’eau 20-50 et les stratégies sectorielles en relation avec le secteur de l’eau, notamment le Plan Maroc Vert et Génération Green, le Programme national d’économie en eau d’irrigation, le Programme de réduction des disparités territoriales et sociales, le Plan national d’assainissement mutualisé et de réutilisation des eaux usées épurées, les stratégies nationales en matière d’urbanisme, l’environnement, l’énergie ou encore le tourisme. Elle inclut aussi l’examen des réseaux de distribution d’AEP (conduites, bassins, stations de traitement), l’examen du volet énergétique des projets hydrauliques et notamment l’utilisation des énergies renouvelables pour les projets hydrauliques, mais se penchera également sur la faisabilité technique des projets de dessalement de l’eau de mer prévus par le PNAEPI 20-27 et dans le PNE 20-50.
Cette assistance splanchera aussi sur la réalisation des études portant sur l’aspect économique et la tarification de l’eau, la finalisation de certains textes d’application de la loi 36-15 sur l’eau, l’élaboration des études portant sur les sources de pollution des ressources en eau ou encore la formulation d’un programme national de lutte contre l’évasement des barrages.














