Cumulant 25 ans d’expérience dans le domaine de la finance
Femme à multiples casquettes, Aalya Ghouli a joué un rôle clé dans l’émergence de l’écosystème marocain du paiement mobile, de l’inclusion financière et de la digitalisation des services financiers.
Elle est considérée comme l’une des femmes les plus influentes de l’Afrique du Nord dans le domaine numérique. Une distinction qui lui a été attribuée lors de l’Africa Bank Award 4. Elle vient s’ajouter aux différentes consécrations raflées tout au long de son parcours professionnel. Il s’agit en effet de Aalya Ghouli. Une inspiration pour les femmes marocaines ayant choisi d’intégrer le champ économique par la grande porte. Son expérience de plus de 25 ans dans le secteur financier et bancaire marocain et africain atteste de son engagement envers le développement économique et financier de la région. «Le Maroc est aussi fort de sa jeunesse porteuse de progrès et de projets et continuer à l’accompagner et à l’inspirer fait partie de mes priorités», assure dans ce sens Aalya El Ghouli. Et d’ajouter : «De même qu’une plus grande inclusion économique et financière des femmes et leur meilleure représentation dans les instances de gouvernance restent incontestablement un sujet dans lequel je resterais investie dans les années à venir pour consolider tous les efforts portés par le Maroc».
Femme à multiples casquettes, Mme Ghouli a joué un rôle clé dans l’émergence de l’écosystème marocain du paiement mobile, de l’inclusion financière et de la digitalisation des services financiers. Son abnégation lui a valu des nominations de taille. Aalya Ghouli ne cesse en effet d’occuper des postes de responsabilité dans les structures où elle opère. Elle a été récemment nommée à la tête de l’accélération de l’écosystème Fintech et GreenTech pour le Hub Afrique du Groupe BNP Paribas. Cette nouvelle mission qui lui a été assignée lui permettra d’apporter son expertise et son leadership ainsi que de contribuer à la croissance et à l’influence positive du Groupe BNP Paribas dans le secteur dynamique des start-up sur le continent africain. «À terme, mes ambitions s’inscrivent totalement dans celles portées par le Groupe BNP Paribas, dont les transformations technologiques et durables occupent une place importante dans sa stratégie, mettant en avant une orientation vers l’ouverture aux écosystèmes d’innovation externes à travers une plus grande présence du Groupe au sein des écosystèmes africains des Fintechs et des GreenTechs», explique dans ce sens Mme Ghouli.
Diplômée en finance de l’ENCG Agadir, Aalya Ghouli a poursuivi son parcours à Paris Dauphine et a obtenu un MBA de l’ESSEC en 2015, décrochant le titre de majeure de promotion. Sa soif de connaissance l’a également amenée à valider avec succès son certificat de Technology Entrepreneurship : Lab to Market de l’Université Harvard en 2021, témoignant de son engagement continu envers l’innovation et la technologie. Aalya Ghouli est aussi board member du Campus Tech, une initiative nationale qui vient contribuer à l’économie numérique nationale en encourageant l’employabilité et l’entrepreneuriat à travers le développement de start-up et l’accès à des formations spécialisées pour les jeunes mais aussi les femmes en situation de handicap ou de vulnérabilité.
Au-delà de son succès professionnel, Aalya Ghouli s’engage activement pour l’autonomisation des femmes au Maroc. En tant que membre du réseau We4She, elle contribue à des propositions visant à réformer la Moudawana, partageant des idées clés avec la commission en charge de la révision du code de la famille. Ces propositions incluent l’interdiction du mariage des mineurs, le retrait de la suspension du droit de garde en cas de remariage de la mère après un divorce, la mise en place d’un barème pour la pension alimentaire, la représentation légale de l’enfant par les deux parents et la suppression du Taasib.
Membre active d’Enactus Maroc, Mme Ghouli s’implique également dans des initiatives favorisant l’inclusion socio-économique des jeunes. En tant que membre du conseil d’administration de Resofem, elle œuvre avec détermination pour l’inclusion économique et financière des femmes, ainsi que pour leur meilleure représentation dans les instances décisionnelles. Son engagement s’étend au conseil d’administration de l’Ifran Africa Forum, contribuant ainsi à une vision intégrée pour une Afrique plus prospère. En tant que co-présidente de l’ONG Salam Lekoulam, elle défend la coexistence interreligieuse.
