Le Bureau de la Chambre des représentants s’est attelé, depuis son élection, à l’examen des contraintes auxquelles il se heurte dans son activité, en vue d’élaborer une stratégie de développement de l’action parlementaire, a indiqué lundi le président de la Chambre, Mustapha Mansouri. Présentant le projet du budget de la Chambre pour l’année 2008 devant la Commission des finances et du développement économique, M. Mansouri a précisé que cette stratégie s’articule autour de trois axes: la révision du règlement intérieur, l’amélioration des conditions de travail des députés et la poursuite du renforcement de l’administration parlementaire.
La mise en place des conditions d’une action parlementaire efficiente exige, selon lui, une révision du règlement intérieur de la Chambre et une définition précise des attributions, en faisant la distinction entre le politique et l’administratif. A ce propos, il a mis l’accent sur la nécessité de mettre en place des espaces suffisants pour les députés, et de rénover l’équipement audiovisuel de la salle des séances et des salles des Commissions. Evoquant la modernisation et la rationalisation des structures administratives de la Chambre, M. Mansouri a affirmé que cette initiative permettra de renforcer ses capacités de gestion et d’accompagner la dynamique globale de réforme et de modernisation dans le Royaume.
Selon lui, la Chambre des représentants a oeuvré pour la concrétisation de ces réformes à travers entre autres le recrutement de cadres supérieurs et conseillers de différentes spécialités, a fait savoir M. Mansouri, qui indique qu’une stratégie intégrée de formation continue au profit des fonctionnaires de cette institution est en cours d’élaboration. Au sujet du projet du budget de fonctionnement de la Chambre pour l’année 2008, il a affirmé que le seul changement introduit par rapport à l’exercice précédent consiste en une augmentation de 2,37 millions DH destinés à couvrir les dépenses au titre des postes de responsabilité nouvellement créés. Lors de cette réunion, les membres de la Commission ont été unanimes à souligner l’importance de la qualification de l’élément humain pour développer l’action de l’institution législative, confrontée à un grand manque de ressources humaines.