Quarante-six mis en cause de la cellule de Meknès comparaissent, chacun en ce qui le concerne, pour « association de bande criminelle dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes, agression intentionnelle contre la vie et la sécurité des personnes, vol, racket, sabotage, torture, falsification de documents administratifs, possession d’explosifs, dissimulation d’objets provenant d’un crime terroriste ayant un rapport avec un projet collectif visant à troubler l’ordre public, réunions publiques sans autorisation, exercice d’activités au sein d’une association non reconnue et assistance à l’évasion d’un détenu ».
Le juge d’instruction près la même juridiction avait déjà décidé de poursuivre sept prévenus (en liberté) du même groupe et émis un mandat d’arrêt contre deux mis en cause, impliqués dans cette même affaire avec application des dispositions de la procédure de contumace. Il ressort du procès-verbal de la police judiciaire que Hanouchi et Mohcine Bouarfa, principaux accusés, figuraient parmi le groupe terroriste formé par Abdelouhab Rabîa, alias Arabâa, et Ahmed Slimani, condamnés en septembre dernier à la peine de mort pour meurtre intentionnel d’un rédacteur judiciaire exerçant au tribunal de première instance de Nador.
Les condamnés à mort étaient les auteurs des meurtres à l’armes blanches, avec la complicité d’autres accusés, de l’ex-chef de la division des affaires générales de la préfecture de Meknès, d’un gendarme, d’un auxiliaire d’autorité et d’un citoyen marocain de confession juive.