Société

Agadir : La grogne des chauffeurs de taxi

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Ils réclament l’amélioration de leurs conditions de travail

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«On ne comprend pas pourquoi on met autant de temps pour créer ces stations d’arrêt alors que cette mission incombe à la commune urbaine, d’autant plus qu’il s’agit d’une véritable urgence pour nous».

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Les chauffeurs de taxi de la ville d’Agadir se sont rassemblés en masse lundi devant la municipalité, pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail, notamment dans la zone touristique. Ils étaient près de 300 personnes à observer un sit-in. Ce mouvement de contestation émane, selon les «taxi drivers», d’un sentiment d’injustice.

Ce sit-in qui a paralysé la circulation au niveau de la ville d’Agadir lundi matin vient suite à l’appel lancé par les représentants de plusieurs associations professionnelles et syndicats pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, et qui ont pris cette décision pour faire entendre leur voix devant les responsables de la commune urbaine.

Dans un communiqué publié à l’occasion, les protestataires furieux contre le conseil municipal soulignent que plusieurs lettres ont été envoyées par les différents organismes professionnels au président de la commune urbaine, Saleh Elmalouki, pour demander la création de stations d’arrêt réservées aux taxis au niveau de la zone touristique, alors que les chauffeurs encourent toujours le risque du retrait systémique du permis de confiance par la police de circulation dans cette zone, ce qui se répercute sur leur seule source de revenu. Ces correspondances sont restées, selon eux, lettre morte. Aucun dialogue n’a été ouvert pour résoudre ce problème. La même source ajoute que le conseil municipal applique une politique de deux poids deux mesures pour les transports urbains, et ne montre d’ouverture d’esprit que lorsqu’il s’agit d’imposer la publicité sur les portières des taxis.

«On ne comprend pas pourquoi on met autant de temps pour créer ces stations d’arrêt alors que cette mission incombe à la commune urbaine, d’autant plus qu’il s’agit d’une véritable urgence pour nous. Aujourd’hui, nous sommes toujours menacés lorsqu’on pénètre dans la zone touristique», s’indigne l’un des participants à ce sit-in.
Enfin, les professionnels menacent d’accentuer leur mouvement de protestation si les choses ne s’arrangent pas rapidement. Chose qui risque de se répercuter sur la circulation urbaine dans la capitale du Souss-Massa.

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