"Sitôt le verdict connu, des groupes de jeunes qui occupaient les abords du tribunal, ont tenté de se regrouper au centre de la cité du Plateau, qui a été le théâtre des premières émeutes, pour s’ébranler vers le centre ville", écrit Le Courrier d’Algérie, qui indique que cette tentative avait avorté.
"Des échauffourées ont alors éclaté entre les forces de sécurité et des bandes de jeunes, qui tentaient de s’organiser pour s’attaquer aux édifices publics. Les forces de l’ordre ont été la cible de jets de pierres qui ont occasionné des blessures au niveau du crâne à deux policiers", ajoute le journal, qui indique que toutes les tentatives de regroupement des jeunes ont été mises en échec par les services de sécurité.
Trois interpellations ont été opérées dans les rangs des manifestants.
Lundi matin, la ville d’Arzew donnait l’impression d’une cité qui se réveillait après le passage d’un cyclone, ajoute le journal.
Des échauffourées ont également éclaté à l’est de la capitale algérienne, au quartier populaire de Bachjrah, lundi après-midi, lorsque les autorités locales ont entrepris la destruction d’un bidonville, situé non loin d’un barrage de contrôle fixe de la police, a indiqué la même source.
Quelques dizaines de citoyens ont brûlé des pneus et bloqué des routes pour s’opposer à cette décision, ajoute le journal, qui indique que les troubles s’étaient poursuivis dans la soirée.