Société

Algérie : La CNCD est née le 21 janvier à la suite des émeutes de cinq jours qui avaient ébranlé l’Algérie début janvier.

© D.R

La Coordination nationale pour le changement démocratique (CNCD) a annoncé dimanche, à l’issue d’une réunion de ses différentes composantes, l’organisation d’une nouvelle «marche pacifique» le samedi 19 février à Alger, a-t-on appris auprès de cette organisation. «La proposition est de Me Ali Yahia Abdenour (président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme), l’ensemble des participants y adhérent, mais l’autre proposition qui consiste à occuper la place du 1er-Mai a été rejetée», explique Lyes Redimi, représentant, au sein de la Coordination, du collectif des jeunes chômeurs. L’autre décision prise lors de la réunion est l’élargissement de la Coordination dans d’autres départements de l’Algérie «de façon à donner à notre action une dimension nationale et à impliquer d’autres forces dans le pays», souligne Lyes Redimi, ajoutant qu’un «travail de sensibilisation avec du porte-à-porte sera également mené». Au-delà de sa feuille de route pour les prochains jours, la CNCD qualifie de «réussite» la manifestation du 12 février, tout en déplorant le fait que la marche n’ait pas pu avoir lieu comme prévu, à cause du dispositif policier mis en place dans la capitale. Les membres de la CNCD ont dénoncé, à ce propos, ce qu’ils qualifient de «répression sauvage», indiquant que les 400 personnes interpellées par la police avaient été toutes libérées samedi soir. Pour sa part, le Syndicat national des journalistes algériens a condamné dimanche ce qu’il considère dans un communiqué comme étant de la «répression» à l’égard des journalistes qui avaient couvert la manifestation du 12 février. «Le SNJ condamne avec la plus grande fermeté la répression de journalistes et reporters photographes qui ont couvert samedi les manifestations de l’opposition à Alger et dans d’autres villes du pays», indique le communiqué, qui fait état de plusieurs journalistes «violemment pris à partie par des policiers particulièrement prompts à recourir à la matraque». Samedi, Me Ali Yahia Abdenour avait fait état de 400 arrestations, dont des journalistes, des avocats et même des femmes enceintes, alors que pour le ministère de l’Intérieur, seules 14 personnes ont été interpellées. La CNCD, composée de partis politiques, d’organisations de défense des droits de l’Homme, de cyber-militants, de collectifs de jeunes chômeurs, est née le 21 janvier à la suite des émeutes de cinq jours qui avaient ébranlé l’Algérie début janvier. Elle revendique le changement du système politique en Algérie.

Related Articles

SociétéUne

Education inclusive : 5.000 enfants en situation de handicap intégrés dans les écoles publiques en 2025

Bilan : Le nombre total des enfants en situation de handicap ayant...

Société

A Oulad Abdoun dans la province de Khouribga: Cinq personnes périssent par noyade dans un réservoir d’eau

Tragédie La commune d’Oulad Abdoun, province de Khouribga, a été secouée mardi...

RégionsSociété

Développement territorial: Fquih Ben Salah engage la réflexion autour d’un modèle intégré et participatif

Concertations En présence du gouverneur de la province de Fquih Ben Salah,...

RégionsSociété

Programme de reconstitution du cheptel : La région Rabat-Salé-Kénitra se mobilise pour assurer le succès de l’opération «Daam Kessab»

Sensibilisation et communication Dans le cadre du programme de reconstitution du cheptel...

Lire votre journal

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus