Les rues et édifices qui ont vu le déballement de violence de jeunes émeutiers offraient un spectacle désolant avec des vitres brisées et des voitures saccagées, rapporte le journal "Le Soir d’Algérie", qui fait état également de la mise à sac de deux établissements scolaires dont le matériel a été détérioré.
A l’origine des émeutes, les réclamations des habitants d’une juste répartition de la prime de scolarisation, versée à certaines familles à l’occasion de la rentrée scolaire, qui est d’un montant de 2000 dinars, indique le journal, notant cependant que cette question n’a été que "la goutte qui a fait déborder le vase" du fait des difficultés de nombre de familles à joindre les deux bouts, notamment en ce mois de Ramadan, avec ses dépenses coûteuses et le surcroît de charges à l’approche de l’Aid .
Les émeutiers, qui se sont rendus maîtres de la rue durant cinq heures, ont laissé un impact destructeur de leur passage, que les services municipaux se sont employés à effacer en s’attelant à la remise en état des lieux, rapporte la presse.
Les émeutes de la ville d’El Attaf font suite à un mouvement de colère, qui a secoué mercredi soir la localité de Djelida, chef-lieu de daïra (circonscription administrative), relevant de la même wilaya de Aïn Defla.
Des jeunes se sont adonnés à des actes de vandalisme, en protestation, selon la presse, contre l’injuste répartition de la prime de scolarisation. Un spectacle de danse, qui aurait heurté la sensibilité des populations, jugées conservatrices, est cité aussi comme un facteur ayant attisé la colère des protestataires.