Le Parti de l’avant-garde démocratique socialiste (PADS), a de nouveau appelé «toutes les forces vives » à la constitution d’un « front national pour le parachèvement de l’intégrité territoriale, l’édification de la démocratie, la protection des libertés publiques et la réalisation d’un développement équitable aux plans économique, social et culturel».
Ahmed Benjellon, secrétaire général et porte-parole officiel de ce parti, a affirmé samedi dernier dans une allocution prononcée à Kénitra, lors de l’ouverture des travaux du congrès provincial du PADS, que cette formation politique va poursuivre son action visant la tenue d’élections honnêtes et transparentes, l’édification de l’Etat de droit dans l’objectif de réunir les conditions véritables d’une transition démocratique. Dressant le bilan de la politique gouvernementale, M. Benjelloun, a notamment appelé à la réduction des disparités sociales, au retour au système de la planification afin que l’Etat puisse jouer un rôle économique plus grand particulièrement en matière d’investissement. Il a, également, appelé à l’introduction des réformes dans les domaines de l’enseignement et de la santé, de la justice et de l’administration pour mettre un terme aux privilèges.
Au plan international, le SG du PADS a dénoncé la politique de l’Occident, les USA en tête, critiquant à cet égard l’embargo imposé à l’Irak ainsi que les menaces dont font l’objet plusieurs pays depuis les événements du 11 septembre dernier, sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme.
Abdellatif Mostaghfir, secrétaire provincial de cette formation politique, avait auparavant rappelé la position du parti concernant les principales questions politiques, économiques et sociales dans la région du Gharb -Chrerda- Beni Hssen.
Le congrès provincial du PADS qui s’est poursuivi, deux jours durant, s’est tenu sur le thème «Pour une politique visant à mettre un terme aux privilèges et au pillage et à réunir les conditions saines d’un véritable développement régional».