Un espace flambant neuf pour assurer l’accès aux soins à tous les Marocains.
C’est dans le campus Anfa-City de l’Université Mohammed VI des sciences et de la santé que le Centre Mohammed VI de bioéquivalence (CM6B) a été créé pour assurer l’accès aux soins pour tous les Marocains.
Instauré par la Fondation Mohammed VI des sciences et de la santé, le lancement officiel du Centre a été effectué, le 23 novembre, en présence de plusieurs acteurs de l’industrie pharmaceutique. Le Centre Mohammed VI de bioéquivalence vise à renforcer la souveraineté nationale dans le domaine de la santé. «Les industries pharmaceutiques du Royaume étaient, jusqu’à présent, contraintes de mener des études de bioéquivalence à l’étranger, entraînant des impacts tels que des dépenses en devises, des retards administratifs et une rentabilité insuffisante dans la mise sur le marché des médicaments génériques.
La création du Centre Mohammed VI de bioéquivalence répond ainsi à la nécessité de compenser ce manque, permettant d’optimiser l’accès aux médicaments», expliquent les responsables. C’est ainsi que le CM6EB a été installé au cœur d’un écosystème intégré comprenant une diversité de structures dédiées à la santé, à savoir : deux hôpitaux universitaires (Hôpital Universitaire International Mohammed VI et l’Hôpital Universitaire International Cheikh Khalifa), un laboratoire national d’analyses médicales (Laboratoire National Mohammed VI d’Analyses Médicales), une faculté de médecine, une faculté de médecine dentaire, une faculté de pharmacie, une faculté des sciences infirmières et professionnels de la santé, une école supérieure d’ingénieurs en sciences de la santé et un centre d’études doctorales. La légitimité du centre se voit renforcée à travers l’existence des compétences variées et reconnues.L’équipe du CM6B prend en charge l’ensemble du circuit des études de bioéquivalence, du recrutement des volontaires à la rédaction du rapport final. Il s’agit de la préparation des volontaires, de l’administration du médicament générique, aux prélèvements, de l’aliquotage et la conservation, la préparation des échantillons, leurs analyses, ainsi que l’interprétation des résultats.
Les équipes évolueront dans un espace de 800 m2 comprenant un département d’hospitalisation clinique dédié au séjour des volontaires pendant toute la durée nécessaire de l’étude. Un département sera aussi réservé au laboratoire de contrôle. Ses locaux spécifiques seront destinés à différentes opérations telles que la préparation des médicaments expérimentaux, une unité de pharmacie pour les médicaments d’urgence, une salle de soins des urgences équipée… D’autres locaux seront réservés au stockage des solvants et réactifs, à la conservation des échantillons, aux équipements d’analyse et au matériel informatique.