Intervenant, lundi à Fès à l’ouverture des travaux de la semaine nationale de la science, organisée du 22 au 27 courant par l’université Sidi Mohammed Ben Abdellah sous le thème « contribution des sciences au développement socio-économique et culturel régional », M. Fihri a fait savoir que parmi les pays africains déployant le plus d’efforts dans le domaine de la recherche scientifique et technique, le Maroc figure au troisième rang derrière l’Afrique du sud et l’Egypte.
Rappelant la teneur de la lettre Royale adressée à l’Académie du Royaume du Maroc lors de l’ouverture de sa session du printemps du 24 avril 2000 relative à l’élargissement des champs de la recherche et de la communication, le ministre a fait savoir que quelque 500 brevets d’invention sont déposés, chaque année, auprès de l’Office marocain de la Propriété industrielle et commerciale (OMPIC).
Evoquant le contexte économique international marqué de plus en plus par l’ouverture des marchés extérieurs et une concurrence étrangère acerbe, M. Fihri a indiqué que les ressources humaines sont l’élément capital pour relever les défis de la mondialisation de l’économie.
Brossant un tableau de la réalité de la recherche scientifique au Maroc et son développement, le ministre a noté qu’en 2003, 860 articles scientifiques ont été publiés et 1.095 thèses de recherches préparées. Le ministre a, en outre, passé en revue les efforts consentis par son département visant la restructuration, l’organisation et le développement du secteur, relevant que le nombre des étudiants chercheurs du troisième cycle au titre de l’année écoulée a atteint 14.546 contre 14.900 en 1998.
Le ministre a également rappelé les conventions de partenariat dans le domaine de la recherche scientifique et technologique conclues entre le Maroc et l’Union européenne, en particulier, le programme scientifique Eureka ainsi qu’avec d’autres pays arabes et africains.