443.769 candidats ont passé ces épreuves, avec un taux de participation de 96,9% pour les candidats scolarisés et de 63,6 % pour les candidats libres.
épreuves : Lors des épreuves de la session ordinaire du baccalauréat, 2.769 cas de fraude ont été enregistrés, soit une baisse de 12 % par rapport à la session de 2024. Les résultats seront annoncés le 14 juin.
La session ordinaire de l’examen national unifié du baccalauréat 2025 s’est déroulée dans de bonnes conditions et dans un climat jugé «positif», a indiqué le ministère de l’éducation nationale, du préscolaire et des sports dans un communiqué. Au total, 443.769 candidats ont passé ces épreuves, avec un taux de participation de 96,9 % pour les candidats scolarisés et de 63,6 % pour les candidats libres. Le ministère fait remarquer que ces taux montrent une forte participation des candidats aux épreuves de cette session par rapport aux précédentes dans les deux catégories. A l’instar des années précédentes, des mesures de lutte contre la fraude ont été mises en place, ce qui a permis de constater 2.769 cas de fraude, un chiffre en baisse de 12 % par rapport à la session de 2024. Le ministère a fait savoir que des procès-verbaux sur ces cas de fraude ont été établis et seront soumis aux commissions régionales compétentes afin de décider des sanctions disciplinaires qui s’imposent conformément à la loi 02.13 relative à la répression de la fraude aux examens scolaires (voir encadré).
L’opération de correction des épreuves a commencé dans les 310 centres de correction, avec la participation d’environ 43.000 enseignants qui ont été mobilisés pour mener à bien ce processus, à la suite duquel les délibérations auront lieu le 13 juin. Les résultats seront annoncés le 14 juin. La session de rattrapage aura lieu les 3, 4, 5 et 7 juillet prochain et les résultats seront annoncés le 12 juillet prochain. Au total, 597 sujets ont été préparés pour les sessions ordinaire et de rattrapage, dont 231 sujets adaptés aux candidats en situation de handicap. 1.995 centres d’examen ont été mis à disposition, comprenant 29.998 salles d’examen, avec la mobilisation de 50.600 surveillants, 1.995 observateurs et 43.000 correcteurs. Tout au long de l’année scolaire, plusieurs mesures pédagogiques et organisationnelles ont été prises pour permettre aux élèves d’acquérir les connaissances de base et de se préparer au mieux aux épreuves du baccalauréat, outre l’organisation de campagnes de sensibilisation contre la fraude dans les établissements scolaires.
CE Que dit la loi
Sanctions La loi 02.13 relative à la répression de la fraude aux examens scolaires prévoit des sanctions disciplinaires et pénales à l’encontre de toute personne prise en flagrant délit de fraude. En vertu de l’article 8 de cette loi, le fraudeur est puni d’une peine de prison de 6 mois à 5 ans et d’une amende de 5.000 à 100.000 dirhams. Ces sanctions pénales sont appliquées dans des cas de fraude très précis. Parmi ceux-ci figure la production ou l’utilisation de faux documents aux fins de participer à l’examen; l’usurpation de l’identité d’un candidat ou d’une candidate pour passer l’examen; la fuite des sujets de l’examen par tout responsable, intervenant ou participant à la rédaction, au transport ou à la protection des feuilles et des sujets des examens scolaires; la participation de personnes, autres que les candidats à la réponse aux questions de l’examen, soit à l’intérieur ou à l’extérieur du centre d’examen. Est également punissable le trafic des sujets de l’examen et des réponses par l’utilisation de moyens traditionnels ou électroniques et la facilitation de leur diffusion de manière individuelle ou dans le cadre de réseaux. Pour les élèves pris en flagrant délit de fraude, les sanctions disciplinaires à leur encontre peuvent aller de l’octroi d’une note de zéro, à l’annulation des notes de l’ensemble des matières de la session concernée, jusqu’à la privation de passer l’examen pendant deux ans. Ces sanctions concernent l’échange d’informations par écrit ou oralement entre les candidats à l’intérieur de l’espace où se déroule l’examen, la possession ou l’utilisation par le candidat d’appareils électroniques, de documents et de manuscrits non autorisés, et les cas de fraude basés sur des indices détectés par les correcteurs au cours de l’opération d’évaluation des prestations des candidats.