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Baisse de 10% des accidents mortels et de 1,6% du nombre des tués

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Le Plan quinquennal 2017-2021 dévoilé par le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC)

L’Agence nationale de sécurité routière verra bientôt le jour. En effet, cette nouvelle entité permettra un meilleur accompagnement du dossier de la sécurité routière. Dans le même sens, Mohamed Najib Boulif, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, chargé du transport, a fait part d’une baisse de 10% enregistrée pour les accidents mortels et la diminution de 1,6% du nombre des tués sachant que le parc automobile au Maroc augmente annuellement de 5,5%.

Pour sa part, Benacer Boulaajoul, secrétaire permanent CNPAC, a souligné que le plan quinquennal 2017-2021 accompagnant la stratégie nationale de la sécurité routière 2016-2025 a pour objectif de sensibiliser et de mettre en place une éducation routière en faveur des usagers de la route et les acteurs de la société civile. M. Boulaajoul a également révélé que la finalité derrière ce plan est de diminuer graduellement le nombre de tués sur les réseaux routiers à 1.900 morts en 2025 et 2.800 morts en 2020, soit une baisse annuelle de 5% durant la période 2016-2025.

Il a par ailleurs mis l’accent sur la nécessité d’établir des évaluations par le biais d’indicateurs fondés sur les comportements des usagers de la route. Dans la même lignée, le CNPAC est en phase de lancer des opérations de sensibilisation en partenariat avec les différents acteurs concernés afin d’alerter sur les causes des accidents de la route, tels que le non-respect de la signalisation, la nécessité de mettre la ceinture de sécurité pour les conducteurs et les passagers, le port du casque, ou encore les priorités dans les carrefours giratoires. Des gestes simples qui peuvent sauver des vies mais qui malheureusement ne sont pas respectés par les usagers de la route, souligne Benacer Boulaajoul.

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Questions à Mohamed Najib Boulif, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, chargé du transport

ALM : En quoi consiste le plan quinquennal 2017-2021 ?

Mohamed Najib Boulif : Dans le cadre de la stratégie gouvernementale nous continuons de mettre la sécurité routière en tête de nos priorités. Nous avons annoncé les principales lignes de la stratégie quinquennale de la sécurité routière dont les principaux axes sont relatifs aux problématiques liées aux causes des accidents de circulation. A travers ces causes nous tentons de trouver des solutions et des mesures à prendre pour la diminution des accidents de la route.

Plusieurs catégories sont ciblées par ce plan, à savoir les piétons, les véhicules, les motocycles, les bicyclettes, etc. Nous avons pris des mesures pour chaque catégorie y compris le transport professionnel puisque bon nombre de conducteurs de cette catégorie sont victimes d’accidents de la route. Il faut également savoir que 90% des causes des accidents de circulation sont d’origine humaine. Nous avons pris à cet égard les mesures adéquates. Par ailleurs, nous travaillerons durant les trois prochains mois sur la mise en place de l’Agence nationale de la sécurité routière qui va bénéficier de plus de moyens financiers et des compétences élargies. Cette agence va réunir les compétences des différents départements ministériels pour réussir sa mission.

  

Quelle est votre lecture du bilan de ces cinq dernières années en matière d’accidents de circulation?

On est en train d’évaluer la stratégie mise en place. Celle-ci s’est avérée positive parce qu’elle nous a permis de réduire le nombre de tués sur nos routes. D’ailleurs on est actuellement à moins de 3.600 morts alors qu’on était à plus de 4.000 morts en 2011. L’objectif décliné dans la nouvelle stratégie quinquennale est de réduire à 25% le nombre de tués sur nos routes sur les cinq années à venir.

Dernièrement le ministère a annoncé une fois de plus que l’appel d’offres relatif à l’achat de radars a été infructueux. Qu’est-ce qui bloque ce dossier ?

Il faut savoir qu’au niveau des marchés publics, un certain nombre de vices de forme font obstacle à cette passation. Or il faut appliquer la loi à la lettre. Il s’agit de lacunes au niveau procédural qu’on va essayer de rattraper par la suite.

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