Le recul du niveau de la mer est un phénomène naturel qui survient régulièrement pendant les équinoxes d’été et d’hiver. Il s’agit d’un phénomène naturel lié aux forces d’attraction de la lune et du soleil, et surtout à l’alignement particulier de la Terre, de la Lune et du Soleil au moment de la pleine lune.
La baisse du niveau de la mer est un phénomène naturel, selon la direction générale de la météorologie (DGM). « La baisse du niveau de la mer observée ces derniers jours sur les côtes Marocaines est due aux marées, un phénomène naturel lié aux forces d’attraction de la lune et du soleil, et surtout à l’alignement particulier de la Terre, de la Lune et du Soleil au moment de la pleine lune », indique la même source notant que ce phénomène est bien connu et n’a rien d’inhabituel. « Tandis que le tsunami est une onde longue engendrée par une secousse sismique sous-marine qui provoque un déplacement soudain du fond de l’océan ; cette baisse du niveau de la mer n’a aucun lien avec le phénomène du Tsunami », rapporte la même source. La direction générale de la météorologie explique que le phénomène de la marée est un mouvement oscillatoire, provoquant une élévation du niveau de la mer (marée haute) et une baisse du niveau de la mer (marée basse). « Ce phénomène complexe résulte de plusieurs facteurs, principalement de l’attraction gravitationnelle de la Lune et du Soleil sur la Terre », relève la même source. Dans ce sens, la DGM précise que les marées suivent un rythme quotidien, mensuel et saisonnier. Pour le rythme quotidien, on notera que sur les côtes marocaines, les marées sont de type semi-diurne, avec deux marées hautes et deux marées basses par jour, séparées par un intervalle d’environ 12 heures et 25 minutes en moyenne. Pour ce qui est du rythme mensuel, la même source explique que la superposition des mouvements de la Lune et du Soleil entraîne les pleines mers les plus fortes et les basses mers les plus faibles du mois, généralement pendant la nouvelle lune (début du mois lunaire) et la pleine lune (milieu du mois lunaire). Concernant le rythme saisonnier, la DGM indique que les équinoxes et solstices affectent également les marées. « Les pleines mers les plus hautes et les basses mers les plus basses ont tendance à se produire lors des équinoxes du printemps et de l’automne, lorsque le Soleil se trouve dans le plan équatorial terrestre», ajoute la même source.
Modèle de prévision : En se basant sur son modèle de prévision des marées, la Direction Générale de la Météorologie fait savoir que le niveau le plus bas de la mer pour le mois de juillet 2024 sur l’ensemble des côtes marocaines a été enregistré mardi 23 juillet 2024, au moment de la pleine lune (16 Muharram 1446), lorsque la Terre, la Lune et le Soleil ont été presque alignés. « Les hauteurs enregistrées ont été de 0,15 à 0,20 mètres en Méditerranée et de 0,60 mètres dans l’océan Atlantique », conclut la même source. On notera par ailleurs que durant le mois de juillet, deux vagues de chaleur successives ont frappé le Maroc avec des records de température battus. La première vague, du 9 au 16 juillet, a vu des températures maximales dépasser les 40 °C dans certaines régions ( 42,8°C à Bouarfa, 44,5°C à Errachidia, 44,4°C à Marrakech et 43,2°C à Ouarzazate). À Midelt, le précédent record du mois de juillet enregistré en 1945 a été dépassé avec 40,7°C le le 11 juillet 2024). Concernant la deuxième vague, elle a été enregistré du 22 au 25 juillet, atteignant 41,7°C à Nouasseur et 47,6°C à Marrakech. Chefchaouen a également battu son record de température du mois de juillet avec 43,4°C le 19 juillet 2024.