Société

Boutaleb à 2M : Un moment fort

Abdelhadi Boutaleb : « le Maroc ne cédera pas d’un iota sur son Sahara ». M. Abdelhadi Boutaleb, ancien conseiller de feu SM. Hassan II, a souligné que « le Maroc ne cédera pas d’un iota sur son Sahara », réaffirmant que le Royaume rejette tout partage de ses provinces du Sud.
M. Boutaleb, qui était l’invité de l’émission « Fi al wajiha » diffusée jeudi soir par la chaîne de télévision 2M, a relevé qu’ « à travers sa proposition, l’Algérie a dévoilé son vrai visage car elle prétendait défendre le droit à l’autodétermination, alors qu’en réalité, elle cherchait à avoir un accès sur l’Océan Atlantique ».
Cette nouvelle donne a révélé la réalité du conflit avec l’Algérie, a-t-il ajouté. Sur le rapport que le secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, a adressé au Conseil de Sécurité, M. Boutaleb a relevé que ledit document « ne repose sur aucun fondement juridique et reflète la perplexité du secrétariat général de l’ONU pour parvenir à une solution à cette question ». Et de rappeler que le Royaume s’est toujours attaché à la légalité internationale pour recouvrer ses territoires colonisés, notamment en ce qui concerne les provinces du sud. en témoignent le jugement rendu par la Cour internationale de justice, à La Haye en 1975, ainsi que la proposition du Maroc de la tenue d’un référendum confirmatif, à Nairobi en 1981, ou encore son acceptation des négociations pour trouver une solution dans le cadre de l’accord-cadre, a-t-il rappelé. M. Boutaleb a indiqué que la proposition de partage contenue dans le rapport du secrétaire général de l’ONU « n’est pas opérationnelle étant donné que le Sahara est constitué de plusieurs tribus » et que la monarchie unificatrice est la seule à même de garantir l’intégration de toutes les composantes culturelles de la société, chose que le « Polisario » ne peut garantir, ses éléments ne dépassant guère deux tribus.
La méthodologie du Maroc sera plus claire lors des négociations avec les Nations Unies, sachant que la solution de cette question réside dans « le respect de l’accord-cadre sans que l’Algérie n’émette de réserves ». M. Boutaleb a lancé un appel à la communauté internationale et aux Etats-Unis à ne pas cautionner l’orientation des nations unies en proposant tout projet visant à porter atteinte à l’intégrité territoriale du royaume et à sa souveraineté inaliénable sur ses provinces du Sud qui constitue une atteinte au principe fondamental des droits des etats à préserver leur unité territoriale. Il a appelé les Etats-Unis à utiliser le droit de veto au cas où cette proposition serait retenue, ajoutant que l’hypothèse d’approbation des USA de la création de cette entité fantoche dans la région aurait des répercussions négatives.
Par ailleurs, M. Boutaleb a indiqué que le Maroc est entré dans l’ère de la modernité politique, car la beïa faite à SM le Roi Mohammed VI ne s’est pas limitée à l’instance traditionnelle mais a été élargie aux représentants des partis politiques. Les liens de la beïa et la Constitution font que le Maroc « ne souffre pas d’un vide politique », a-t-il notamment souligné.
L’amendement de la Constitution est une nouveauté contractuelle qui, en tant que mécanisme, permet d’accompagner l’évolution du pays et contribue à l’édification démocratique et au développement du paysage politique du pays, a-t-il estimé. Selon M. Boutaleb, la réussite du pari de l’alternance lors des prochaines échéances requiert une mobilisation des différentes composantes de la société civile, dans le but d’éviter de rééditer les erreurs du passé en matière électorale notamment, afin de parvenir à «un nouveau Parlement qui ne ferait l’objet d’aucune contestation ».
La réforme du processus et des mécanismes électoraux devra faire l’objet d’un accord sur un mode de scrutin unique, a-t-il dit, estimant que les coalitions politiques pré-électorales sont parmi les mécanismes qui pourraient contribuer à une « stabilité parlementaire ».
Dans cette optique, M. Boutaleb a insisté sur la nécessité de lutter contre l’émiettement des partis, à travers le bipartisme, ou du moins un petit nombre de formations, afin de conférer davantage de stabilité et de transparence à la pratique politique au Royaume.

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