Forum économique mondial
[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]Le Royaume a perdu 10 places par rapport au classement de l’année précédente.
[/box]
Le Maroc peut mieux tirer parti de son capital humain, handicapé notamment par le chômage des jeunes, selon un rapport établi par le Forum économique mondial. Selon l’indice 2017 sur le capital humain qui a été publié mercredi, le Maroc figure à la 118ème place sur 130 pays avec un score de 49,7 points. Il a ainsi perdu 10 places par rapport au classement de l’année précédente. Rappelons que l’indice sur le capital humain repose sur quatre indicateurs, à savoir les capacités, le déploiement de ces capacités, leur développement et le savoir-faire. Ce classement s’explique, selon les experts de l’organisation internationale, par les chiffres du chômage. Le pays se classe à la 88ème place pour la tranche d’âge 15-24 ans et à la 78 ème place pour les 25-54 ans. Il occupe la 121e position en matière de déploiement des capacités de son capital humain. Quant au développement, il arrive à la 99ème place avec un score de 53,9 points.
De plus, le Royaume se positionne à la 108e place en termes de savoir-faire de son capital humain. Ainsi, le Maroc devance la Mauritanie qui occupe la 129ème position. Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, les rédacteurs du rapport estiment que celle-ci n’a développé que 56% de son capital humain, négligeant ainsi 44% de ses talents. Les bons élèves du classement mondial sont, outre les pays scandinaves, la Suisse (3ème), les Etats-Unis (4ème), l’Allemagne (6ème), et la Nouvelle-Zélande (7ème).
Parmi les grandes puissances émergentes, la Chine figure au 34ème rang du classement mondial. Elle est portée par sa grande capacité à occuper sa main-d’œuvre disponible, et ses efforts actuels d’éducation et de formation, selon les auteurs du rapport. Le bas du classement est occupé par le Mali, l’Ethiopie, le Sénégal, la Mauritanie et le Yémen (130e). La valorisation du capital humain, par l’éducation, le développement des compétences et leur déploiement au service du développement économique, est considérée comme le facteur clé, encore plus que le capital financier, pour relier l’innovation, la compétitivité et la croissance au 21e siècle. Rappelons que le score de chaque pays dans ce classement est obtenu à travers l’analyse de plusieurs facteurs, comme le volume de la population active, le PIB par habitant et les dépenses publiques allouées à l’éducation ou le taux de chômage.