Casablanca accueillera le Gitex Future Health Africa en 2026 : Le Maroc accélère la transformation numérique du système de santé

Deux conventions de partenariat ont été signées en marge du Salon Gitex Afrique à Marrakech en vue d’organiser en avril 2026 le Gitex Future Health Africa et de créer un laboratoire numérique.

Partenariats : Casablanca accueillera en avril 2026 le premier Salon technologique panafricain dédié à la transformation numérique des systèmes de santé. Le ministère de la santé s’allie à la CDG pour la création d’un laboratoire numérique qui constituera une plateforme stratégique dédiée à l’accélération de la transformation numérique du système de santé.

Le Maroc accueillera du 21 au 23 avril 2026 le «Gitex Future Health Africa / Morocco». Cet événement majeur qui se tiendra à Casablanca sera consacré à la transformation numérique des systèmes de santé. Ainsi, un mémorandum d’entente a été signé entre le ministère de la santé et de la protection sociale, la Fondation Mohammed VI des sciences et de la santé, et la société «Kaoun international». Cette convention établit un partenariat stratégique entre les trois parties, afin d’organiser un salon et une conférence internationale annuelle dédiés au secteur de la santé, aux technologies et équipements médicaux, à la santé numérique ainsi qu’à la biotechnologie, au Maroc.

L’objectif est de dynamiser l’innovation dans le domaine de la santé et d’affirmer la position du Royaume en tant que hub régional de savoir et d’investissement dans ce domaine vital. Les trois parties s’engagent à promouvoir le développement des soins de santé, des technologies médicales et de la santé numérique, tant au Maroc qu’à l’échelle du continent africain. Cet engagement se traduit par la création d’un espace interactif de dialogue et de coopération réunissant des décideurs politiques internationaux, des experts et chercheurs, des acteurs du secteur de la santé publique et privée, ainsi que des innovateurs en technologies numériques. Cette initiative vise à favoriser le partage des connaissances et des technologies, à renforcer les partenariats public-privé, à encourager les investissements étrangers et à ouvrir de nouvelles perspectives de développement au sein du système national et régional de santé.

Alliance stratégique avec la CDG

En marge de la 3ème édition du salon «Gitex Afrique» à Marrakech, le ministre de la santé et de la protection sociale, Amine Tehraoui, et le directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Khalid Safir, ont signé, mardi 15 avril 2025, une convention de partenariat stratégique. Ce partenariat a pour objectif la création d’un laboratoire numérique qui constituera une plateforme stratégique dédiée à l’accélération de la transformation numérique du système de santé. Il vise à développer des solutions numériques innovantes destinées à améliorer l’efficience du système de santé, tout en accompagnant les efforts de modernisation du secteur de la santé et de la protection sociale.

Ce dispositif contribuera également à la structuration d’un écosystème national d’innovation en e-santé, en vue de renforcer la compétitivité et la résilience du secteur face aux défis futurs. Ainsi, ce partenariat vise à accélérer la transformation numérique du système national de santé, à développer des solutions numériques innovantes pour renforcer l’efficacité des performances sanitaires, à stimuler un système national d’innovation dans le domaine des technologies de la santé, à préparer et à mettre en œuvre des projets structurants dans l’infrastructure de santé. Ce partenariat contribuera également à améliorer l’accès aux traitements et à renforcer la qualité des services de santé. Par ailleurs, la convention prévoit la planification, le financement et la réalisation des projets d’envergure dans le domaine des infrastructures sanitaires, incluant la construction, l’équipement et la mise à niveau des établissements de santé publics. Ces projets seront mis en œuvre par les filiales de la Caisse de dépôt et de gestion, chacune selon son périmètre d’intervention, avec la possibilité d’élargir le champ de la coopération à d’autres domaines d’intérêt commun.