Société

Ce que le Maroc attend de l’U.E

Lors d’un débat organisé, jeudi dernier, par la Chambre du commerce franco-arabe, en présence de chefs d’entreprises, de financiers, de diplomates, l’ambassadeur du Maroc en France, Hassan Abouyoub, a brossé un portrait de ce que devrait être le partenariat avec la France et l’Europe à l’horizon 2012, notamment dans le cadre du projet euro-méditerranéen.
La disparition des frontières douanières avec l’Union européenne devrait se traduire pour le Maroc sur le plan économique.
Sur le plan politique et social, le pays aurait accompli, d’ici 2012, une démocratisation irréversible et réalisé une éradication de l’analphabétisme, a souligné l’ambassadeur.
M. Abouyoub s’est interrogé sur la place que l’UE, appelée à s’élargir vers les pays de l’Est, compte accorder à ses relations avec les pays de la rive sud de la Méditerranée pour les aider à affronter les challenges contenus dans les accords d’association, ainsi que sur sa capacité à vouloir donner corps à ce grand projet contenu dans la déclaration de Barcelone.
Selon l’ambassadeur, ce partenariat dépendra de plus en plus de l’évolution des relations avec l’Espagne. « l’Espagne est très présente au Maroc et elle est appelée à l’être de plus en plus », a-t-il dit. Sur le plan économique, il est évident que la donne de la relation avec la France sera à analyser dans une « liaison beaucoup plus maroco-franco -espagnole plutôt qu’un « bilatéralisme » dépassé en ce qui concerne les grandes lignes de la relation, tout particulièrement, dans le domaine des investissements, des exportations et du tourisme.
Le partenariat franco-marocain dépendra aussi des relations avec l’Algérie, en clair de la résolution de la question du Sahara marocain et des conséquences qui en découleraient pour la construction du Maghreb et les pouvoirs de négociations de part et d’autre de la méditerranée, a-t-il observé.
La résolution de cette question qui relève d’un problème strictement bilatéral avec l’Algérie attirera les entreprises européennes, notamment anglo-saxonnes, qui sont encore frileuses a-t-il ajouté.
M. Abouyoub a également insisté sur le rôle et le devenir de la communauté marocaine en France, laquelle dispose d’une élite bien intégrée qui sera un facteur et un soutien déterminant dans l’évolution du partenariat évolutif franco-marocain, tout comme doit l’être la communauté française au Maroc, dont le nombre est croissant.

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