Le projet de loi portant Code de la mutualité continue d’être contesté. Lors d’une rencontre organisée récemment par la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP) à Ifrane, les représentants des adhérents des régions de Fès et Meknès et des employés aux délégations de la MGPAP ont appelé le gouvernement à retirer le projet de loi du Parlement et à le soumettre à un comité indépendant.
Ces derniers revendiquent la révision des articles du texte «en veillant à préserver les acquis médicamenteux et démocratiques et des postes d’emploi que crée le secteur de la mutualité», indique un communiqué de la Mutuelle Générale avant d’ajouter : «Ce comité doit, de surcroît, se conformer aux principes que prônent la Constitution du Royaume et la lettre royale adressée aux participants des deuxièmes Assises de la santé».
Les représentants ont appelé les différents syndicats à prendre en charge cette revendication et à veiller à son intégration dans l’ordre du jour lors du démarrage du dialogue social avec le gouvernement. Les participants ont estimé qu «’il est désormais urgent pour tous les syndicats, les partis politiques, les groupes parlementaires, les défenseurs des droits de l’Homme, la société civile, et les forces vives du pays d’assumer leurs responsabilités dans ce dossier afin qu’il ne subisse pas le même sort que celui de la retraite». Parmi les autres revendications figure la déconcentration du contrôle médical. Cette mesure permettra ainsi de faciliter le remboursement des dossiers de maladie aux adhérentes et adhérents, d’éviter leur perte lors de l’envoi postal, et surtout de rendre plus intégral le traitement des dossiers de maladie au niveau régional.