Lors de cette séance de travail, organisée par la Direction générale des Collectivités locales en faveur des présidents des conseils de 14 communes urbaines concernées par l’unité de la ville, il a été procédé à la présentation du projet de départ volontaire destiné au personnel communal, doté d’une enveloppe budgétaire d’un milliard de dirhams, Les participants à cette rencontre ont traité des différentes phases de mise en oeuvre de ce projet ainsi que du rôle assigné au président du conseil de la ville dans le cadre de cette opération en tant qu’ordonnateur de budget.
A cette occasion, le président du conseil de la ville de Tétouan, M. Rachid Talbi Alami, a indiqué que le projet prendra en considération les spécificités de chaque région, le nombre des employés ainsi que les répercussions d’ordre financier sur le budget.
Le départ volontaire au niveau local, a t-il expliqué, exige la mise à niveau de l’administration au service des grands dossiers, pour qu’elle puisse accompagner les mutations que connaît le Royaume.
Pour sa part, le président du conseil de la ville de Rabat, M. Omar Bahraoui a indiqué que le projet du départ volontaire pose des problèmes au niveau local se rapportant notamment au nombre réduit d’employés.
A ce propos, il a appelé à une évaluation exhaustive de l’opération de départ volontaire ayant déjà profité aux fonctionnaires de l’Etat, aux fins d’éviter toute défaillance lors de la mise en oeuvre du nouveau projet.
Ces 14 villes, indique-t-on, représentent à elles seules 61 pc de la population urbaine du Maroc et emploient plus de 48.000 cadres et agents, soit un effectif avoisinant les 55 pc des effectifs de l’ensemble des communes urbaines du Royaume.
Afin de mener à bien les initiatives des collectivités locales en la matière, le ministère de l’intérieur apporte un soutien technique en élaborant des études et des cahiers des charges, ainsi et d’autre part un soutien financier aux budgets des collectivités depuis 2003.
Les principales questions soulevées et discutées lors de cette réunion ont trait en particulier aux thèmes se rapportant au départ volontaire du personnel communal et à la stratégie de la gestion déléguée.
Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres de concertation destinées à favoriser le débat autour de la normalisation des équipements publics, de la rationalisation de l’éclairage public et de la mise à niveau du transport urbain.
Ont pris part à cette séance de travail, les présidents des 14 communes urbaines concernées par l’unité de la ville (Casablanca, Rabat, Salé, Marrakech, Fès, Tanger, Tamara, Taza, Tétouan, Safi, Oujda, Kenitra, Agadir et Mekhnès) et des responsables du ministère de l’Intérieur.