Les universités populaires, initiative de démocratisation du savoir qui se tient du 15 janvier au 15 mai dans plusieurs villes du Maroc, ont une particularité de taille, elle n’ont pratiquement rien coûté aux différents services du secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse. Et pour cause, c’est une opération montée sur la base du bénévolat. Celui des professeurs essentiellement. En effet, les cours seront dispensés par des enseignants universitaires et des spécialistes bénévoles ou contractuels. «Après le lancement de la campagne de communication qui a accompagné le début de l’opération, nous avons reçu plusieurs demandes de la part de professeurs qui voulaient participer à ce programme.
Il y avait de nombreux milliers de demandes, mais nous avons choisi uniquement sur 447 professeurs», estime Abdelkader Khyati, coordinateur national des universités populaires. Et d’ajouter: «leur choix s’est fait suivant des critères très objectifs : diplôme, expérience, notoriété scientifique et programme proposé». Le plus important dans toute cette opération, de l’avis de nombreux responsables du département de la jeunesse est qu’elle ne coûte rien au contribuable.
Pour M. Alki, délégué du secrétariat d’Etat à Marrakech, ceci est dû bien sûr au bénévolat des professeurs mais aussi à l’utilisation d’infrastructures déjà existantes. «Les cours des universités populaires ont lieu dans les villes où la mise en application de ce programme a été possible, notamment à travers l’existence de salles du secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse ou tout autre salle qui ont été mise à la disposition du programme par d’éventuels partenaires publics ou privés», explique-t-il.