La création éventuelle au Maroc d’un centre de dépistage néonatal des maladies génétiques courantes chez les nouveau-nés, ne peut être qu’une action louable qui peut favoriser et faciliter l’échange de connaissances et d’informations en la matière, a affirmé Ali Bensalah, chef du service de la protection de la santé de la mère et du nouveau-né au ministère de la Santé. «Ce centre, qui aura son siège à l’hôpital d’enfants de Rabat, contribuera certainement à la consolidation des liens entre les spécialistes marocains et leurs homologues des pays arabes et permettra leur ouverture sur les dernières innovations technologiques en la matière», a-t-il expliqué, hier mercredi à Marrakech, dans un entretien en marge des travaux du congrès international sur «le renforcement du dépistage des maladies génétiques courantes chez les nouveau-nés en Afrique du Nord et au Moyen-Orient». A ce propos, il a insisté sur la nécessité de mobiliser les efforts pour que ce centre voit le jour, estimant que cette initiative permettra l’obtention d’une banque de données pour une meilleure valorisation de ce dépistage. «Notre ambition est d’œuvrer de manière à éviter que nos enfants soient handicapés après la naissance», a-t-il déclaré, soulignant l’importance de ce centre notamment en matière de collectes de travaux de recherche, d’expériences et de connaissances. Evoquant les maladies congénitales, M. Bensalah a fait savoir que ces pathologies posent beaucoup de problèmes en particulier en matière de prise en charge et de traitement, rappelant que l’une des difficultés apparaît au niveau du diagnostic, puisque cela nécessite des technologies de pointe dont le coût demeure très élevé. Cela suppose également des recherches très poussées, a-t-il expliqué.