SociétéUne

Diminution de 27% de la mortalité infanto-juvénile

© D.R

Enquête nationale sur la population et la santé familiale

[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]

La mortalité maternelle a connu une importante baisse en passant de 112 décès pour 100.000 naissances vivantes durant la période 2009-2010 à 72,6 durant la période 2015-2016, soit une réduction de 35%.

[/box]

Le ministère de la santé vient de dévoiler les résultats de la 6ème Enquête nationale sur la population et la santé familiale (ENPSF) 2017-2018 réalisée en coordination avec le Haut-Commissariat au Plan, et avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé, l’Unicef, l’UNFPA, l’Agence nationale de l’assurance- maladie et la Ligue des Etats arabes.

Les résultats de l’enquête ont montré que la mortalité des enfants de moins de 5 ans a connu une diminution de 27% entre 2011 et 2018, en passant de 30,5 à 22,16 décès pour mille naissances vivantes. Il est de même pour la mortalité infantile qui a enregistré une diminution de 38% en passant de 28,8 à 18,0 décès pour 1.000 naissances vivantes. La mortalité néonatale, quant à elle, a enregistré un taux de 13,56 pour 1.000 naissances vivantes, soit une diminution de 38% par rapport à 2011.

L’enquête a également révélé que le niveau de la mortalité maternelle a connu une importante baisse en passant de 112 décès pour 100.000 naissances vivantes durant la période 2009-2010 à 72,6 durant la période 2015-2016, soit une réduction de 35%.

La proportion des femmes ayant bénéficié des consultations prénatales qualifiées a évolué de 11 points entre 2011 et 2018 pour atteindre 88,4%, tandis que la proportion des accouchements assistés par un personnel qualifié a aussi évolué notablement en passant de 74% en 2011 à 86,6% en 2018, soit une amélioration d’environ 13%. Alors que l’indice synthétique de fécondité a connu une diminution entre 2011 et 2018 en passant de 2,59 à 2,38 enfants par femme.

Selon le département de la santé, les résultats de l’enquête confirment la transition épidémiologique annoncée depuis 2004 avec l’émergence des maladies chroniques qui constituent un grand problème de santé publique. Dans ce sens, la morbidité déclarée indique que la proportion des individus atteints d’au moins une maladie chronique qui était de 18,2% en 2011 a augmenté pour atteindre 21% en 2018. La proportion des individus atteints du diabète est de 4,8% en 2018 contre 3,3% en 2011, celle des individus atteints de l’HTA a connu aussi une augmentation en passant de 5,4% en 2011 à 6,8% en 2018.

La même source souligne que le Maroc vit une transition démographique caractérisée par l’augmentation de la proportion des personnes âgées dans la population totale. En effet, cette proportion représente aujourd’hui 11% et va augmenter pour atteindre un quart de la population à l’horizon 2050. A ce sujet, l’enquête a fait ressortir que 19,2% des personnes âgées de 60 ans et plus sont toujours en activité, alors que plus de 64% d’entre elles sont atteintes d’au moins une maladie chronique, 20% sont diabétiques et 34% sont hypertendues. Tandis que 6,2% des personnes âgées vivent seules.

L’enquête affirme que 15% de cette tranche de la population marocaine vient dans des conditions de logement inconvenables.

Articles similaires

SociétéUne

Alerte météorologique: l’ADM appelle à la vigilance sur l’axe autoroutier Meknès-Oujda

La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a appelé les usagers...

SociétéSpécialUne

Plus de 28.000 nouveaux inscrits en 2022-2023 : De plus en plus d’étudiants dans le privé

L’enseignement supérieur privé au Maroc attire des milliers de jeunes chaque année.

SociétéSpécial

Enseignement supérieur privé : CDG Invest entre dans le capital du Groupe Atlantique

CDG Invest a réalisé une prise de participation de 20% via son...

SociétéUne

Enseignement supérieur: La réforme en marche

Le digital occupe une place de taille dans la nouvelle réforme du...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux