A l’occasion de la Commémoration du quarantième jour du décès de la plupart des victimes des attentats du 16 mai 2003, et dans l’élan de solidarité qui caractérise l’ère nouvelle, sur ordre de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les Walis et Gouverneurs de certaines Wilaya, Préfectures et Provinces du Royaume, se sont rendus auprès des pères, mères, veuves et enfants des victimes des attentats terroristes de Casablanca, et leur ont remis un don personnel de SM. le Roi en vue d’atténuer la profonde douleur engendrée par la perte d’un parent.
Les Walis et Gouverneurs ont procédé également à la remise aux familles des victimes des lettres Royales Personnelles, dans lesquelles Sa Majesté le Roi réitère l’expression de toute Sa sympathie et Sa compassion à tous les membres de ces familles, affirmant qu’outre la solidarité personnelle que le Souverain entend manifester par ce noble geste à l’égard des familles, Il promulguera, sous peu, des Dahirs en vertu desquels une dotation financière leur sera allouée et ce, en application de la Haute Décision Royale annoncée dans son discours du 29 mai 203, à la suite de ces attentats terroristes, et en guise de solidarité de la Nation et sa condamnation unanime de ces crimes terroristes que récuse notre religion tolérante.
Par cette initiative Royale, le Souverain a tenu à s’associer à la commémoration par les familles éplorées du 40ème jour du décès des victimes des attentats terroristes. En outre, elle traduit l’élan solidaire humanitaire national qui s’est instauré pour faire face aux effets de ces attentats criminels dans le cadre de la politique éclairée de proximité que mène Sa Majesté le Roi, en s’enquérant au plus près de la situation de son peuple.
D’ailleurs, dès les premiers jours qui ont suivi le déclenchement de ces attentats, le Souverain a tenu personnellement à suivre de près l’état d’évolution de la santé des victimes restées en vie en se rendant, lundi 19 mai, à l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca où elles recevaient les soins nécessaires.
Parallèlement à ces gestes nobles, aucune concession n’a été faite aux fanatiques terroristes.
La marche du 25 mai a été soutenue par tous les moyens légaux et légitimes dont dispose l’Etat, et le 29 du même mois un discours Royal est venu boucler la boucle en annonçant la détermination du Maroc à poursuivre son chemin sur la voie de la modernité et de la démocratie.
Sur le plan gouvernemental et parlementaire, le terrain était balisé pour l’adoption des textes de lois portant sur la lutte contre le terrorisme. Dans le même moment, le débat a pris un tournant décisif en ce qui concerne les rapports à établir entre la religion et l’action politique partisane. Un projet dont les contours seront de plus en plus éclaircis au fil des jours.