Le reportage diffusé, le mardi 11 janvier 2005, par la deuxième chaîne, dans le journal de 12h45, a provoqué un tollé auprès de la rédaction du journal «Attajdid». Le quotidien, à travers un communiqué de presse, montre du doigt 2M et s’estime victime d’un acharnement monté en étroite collaboration avec «les ennemis d’Attajdid». Par le menu détail, le communiqué a pris soin de reproduire le fil conducteur de ce reportage réalisé par Tawfiq Dabbabe. Hassan Sarat, Lahcen Abdelkhalek, Jamal Berraoui, Mohamed Berini ont tous exprimé leur point de vue à propos de cet article liant la catastrophe du tsunami, qui avait touché certains pays de l’Asie du sud, le 26 décembre dernier, à la colère divine. Accusée de partialité et de pratique journalistique à mille lieues des principes de la déontologie de la presse, la chaîne d’Aïn Sebaâ «et de par son caractère public, 2M qui appartient à tous les marocains, doit être objective dans son traitement de l’information et ne doit, en aucun cas, exprimer ouvertement son point de vue ou s’aligner sur telle ou telle position». Le journal n’a pas mâché ses mots et veut même faire intervenir «les responsables, les syndicalistes et les autorités médiatiques» pour que justice lui soit rendue. «Attajdid» revendique son droit, à l’instar des autres journaux, à exprimer librement ses opinions, au nom de la sacro-sainte liberté d’expression. Le journal parle de terrorisme intellectuel et de violation des principes qui régissent le métier. Un métier dont la deuxième chaîne «a foulé aux pieds les règles et les méthodes». «Attajdid», et toujours à travers son communiqué, datant du 12 janvier 2005, tient à ce qu’une enquête soit diligentée «pour lever le voile sur ceux qui dirigent de telles campagnes pernicieuses contre notre journal». Il ne compte pas baisser les bras et assure son lectorat qu’«il continuera son devoir d’informer sans se soucier des campagnes qui le ciblent».