Le Maroc est plus que jamais ciblé par des missionnaires qui s’activent dans toutes les régions du Royaume pour convertir des Marocains musulmans au christianisme.
Pour des associations internationales qui oeuvrent pour la propagation de cette religion dans le monde arabo-musulman, le Maroc est devenu une sorte de plate-forme pour la conquête de l’Afrique du Nord.
Dans leur littérature, notre pays est considéré comme prioritaire. En fait, sachant que le Royaume est un pays où l’Islam est très bien enraciné et dont la religion musulmane constitue l’un des fondements constitutionnels de l’Etat, elles considèrent que s’installer au Maroc leur permettrait de faire une percée dans la région. Considérant le Maroc comme le pays le plus difficile à conquérir, réussir à s’y implanter signifie pour ces associations le début d’une expansion horizontale vers tous les pays du Maghreb. D’où l’intensification, dernièrement, des efforts et des moyens déployés par les missionnaires à cette fin. L’enquête, ci-contre, révèle l’ampleur de cette campagne de christianisation.
Toutefois, il semble que ces mouvements d’évangélisation semblent avoir découvert, depuis quelque temps, que le terrain était plus propice qu’ils ne le pensaient. Le silence des autorités religieuses et judiciaires face au développement du phénomène a été interprété par les évangélistes comme une sorte d’une autorisation tacite de leurs activités. Aussi, ont-ils intensifié leurs missions et élargi l’espace géographique de leur propagande évangéliste.
En effet, malgré la flagrance de leurs actes, les missionnaires n’ont fait l’objet d’aucune mesure de répression de la part des autorités compétentes.
Ainsi, le ministère des Habous et des Affaires islamiques censé veiller sur la protection de la foi des Musulmans contre toute tentative de son ébranlement. Que fait donc ce ministère pour empêcher ces gens de convertir des jeunes Marocains au christianisme ? Que fait-il pour prémunir les citoyens contre cette campagne d’évangélisation ? Rien, pour le moment.
Idem pour les autorités judiciaires. Ne devraient-elles pas appliquer la loi à l’encontre de ces missionnaires et de leurs complices marocains qui, pour des intérêts personnels, tentent d’ébranler la foi des Musulmans ?
Pourtant la loi est claire sur la question. L’article 220 du Code pénal prévoit des peines d’emprisonnement allant de six mois à trois ans pour toute personne qui tente d’ébranler la foi d’un Musulman.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la jeunesse marocaine est de plus en plus confrontée à une image de plus en plus altérée de l’Islam qu’ils associent à celle de l’intégrisme. Il s’agit-là, peut-être, de l’une des raisons qui les poussent à chercher un cadre spirituel « plus tolérant ». Et c’est ainsi qu’ils tombent dans le piège des missionnaires. Il ne faut pas oublier aussi que certains jeunes y voient une manière d’échapper à une situation socio-économique difficile. Ainsi, outre la répression, il est nécessaire d’engager une réflexion sur ce phénomène afin de déterminer les raisons de son expansion de plus en plus alarmante et des moyens adéquats pour le combattre.