Société

Dossier : RATP, un savoir-faire au service de Casablanca

À l’issue d’un appel d’offres international lancé fin 2003, le contrat de gestion déléguée du réseau d’autobus à Casablanca, pour une durée de 15 ans, a été signé, le jeudi 5 août 2004. La gestion déléguée du service de transport urbain, qui doit desservir une population estimée à plus de 4 millions d’habitants, a été confiée la Régie autonome du Transport parisien (RATP) Développement et ses associés, la société M’Dina adjudicataire, qui sera formée du groupe Chrouate, exploitant privé de 13 lignes à Casablanca, de la holding financière marocaine, Finance.com.
La société en charge de la gestion du réseau devra exploiter, au démarrage de son activité, 400 bus sur une soixantaine de lignes, représentant plus de 900 km.
Le plan industriel prévoit une montée en puissance de l’offre jusqu’à 1.200 véhicules dans 5 ans et une exploitation exclusive du réseau à compter de 2009.
Selon les termes du contrat, la RATP s’est engagée à reprendre le lourd passif de la RATC, avec son parc vétuste d’autocars et son déficit financier abyssal. En contrepartie de cet engagement, le repreneur bénéficiera de nombreux avantages, notamment fiscaux, dont l’objectif est un démarrage rapide et efficace du service.
Le réseau total actuellement exploité par la RATC est de 2.117 km. La moyenne par ligne est donc de 14,5 km.
Selon Mohamed Sajid, maire de la ville de Casablanca, “d’après l’examen des dossiers administratif et technique, M’Dina Bus a présenté une bien meilleure offre que son concurrent, Connex”.
Le groupement va hériter de l’ensemble du personnel de la RATC. Quelque 2.200 personnes sont concernées par la concession. Le délégataire s’est engagé, conformément au cahier des charges, à ne procéder à aucun licenciement, mais plutôt à un redéploiement de tout le personnel. Condition sine qua non pour maintenir l’équilibre social de la Régie.
Il faut rappeler que le gouvernement marocain avait injecté, à plusieurs reprises, des fonds pour renflouer la situation financière de la RATC et procédé à l’assainissement de ses comptes. En parallèle, la CUC procédait annuellement à l’injection de 5 millions de dirhams dans les caisses de la Régie dans le seul souci de payer les salaires du personnel.

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