Les citoyens non-ressortissants de l’Union européenne (UE), mais qui s’y déplacent et y travaillent, vont désormais bénéficier de leurs acquis sociaux, au même titre que les ressortissants de l’union. Réunis en conseil lundi à Bruxelles, les ministres européens des affaires sociales ont décidé de réparer une injustice dont pâtissaient les citoyens de pays tiers résidant dans l’UE. Jusqu’à présent, seul un ressortissant de l’UE travaillant dans son pays d’origine et qui tombait malade lors d’un voyage dans un autre Etat de l’Union, était assuré pour les coûts médicaux encourus. La décision de cette semaine s’applique aux citoyens des pays tiers qui bénéficient d’un permis de séjour et de travail dans l’UE. Le ministre belge des affaires sociales, Frank Vandenbroucke, parle d’un «pas important sur la voie d’une Europe sociale juste». Cette décision a été prise dans le cadre d’une meilleure harmonisation des systèmes sociaux des quinze. Les ministres européens devaient en outre se prononcer sur d’autres questions se rapportant à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, et à la garantie de pensions durables en Europe.