Avec la rentrée universitaire qui pointe du nez, c’est le souci de l’orientation qui refait surface. Une question revient alors avec insistance : que faire après le Bac ? En plus des réponses classiques sur tel ou tel cursus universitaire, les lycéens sont actuellement de plus en plus orientés vers des métiers ou encore vers des secteurs d’activité porteurs. Ceux qui sont liés au commerce et à la gestion sont particulièrement prisés.
En effet, la voie royale pour accéder à ces fonctions convoitées demeure celle des grandes écoles de commerce. Malheureusement, tous les bacheliers n’ont pas la chance d’accéder à l’une des rares écoles publiques marocaines de commerce et de gestion incontestables, où la sélection est particulièrement rude. Ils sont alors nombreux à accepter les formations proposées par les écoles privées. Force est cependant de constater que toutes ces écoles n’ont pas la même valeur. Elles ont chacune ses spécificités, ses points forts et ses faiblesses, et les études y coûtent cher.
Les parents qui s’apprêtent à débourser un minimum de 30.000 DH par an, pendant quatre années, sont en droit de s’interroger sur le rapport qualité-prix des prestations fournies par ces écoles. Il faut donc être prudent et s’informer au mieux avant de faire son choix. Les étudiants doivent veiller à «juger» les écoles de commerce sur leur notoriété, la qualité de leurs professeurs, le devenir de leurs jeunes diplômés, leur logistique…
Choisir une école de commerce, parmi les dizaines qui existent sur le marché, n’est certainement pas une mince affaire. Pour évaluer la qualité de l’enseignement, autant miser sur certains indicateurs infaillibles. La qualité du corps enseignant et le fait qu’il soit titulaire ou vacataire doivent faire partie des premières questions à poser. Passer en revue les modalités des concours, les différents modes de sélection, par exemple, reste incontournable, mais pas suffisant.
Pour faire son choix entre toutes ces écoles qui ont pignon sur rue et qui communiquent énormément en ces temps de rentrée scolaire, il faut, par ailleurs, être particulièrement regardant sur le contenu pédagogique proposé. Le corps professoral doit, entre autres compter quelques intervenants extérieurs réputés qui sont issus du monde professionnel et qui agissent en tant que praticiens.
Les programmes proposés sont différents selon les écoles mais outre les spécificités de chacune d’elles, les matières enseignées sont : le management, l’économie, l’informatique, le contrôle de gestion et l’audit, les études financières, la comptabilité, le droit des affaires, la stratégie et le marketing, les ressources humaines, la culture générale, le commerce international, la communication, les langues… Généralistes ou spécialisées, les grandes écoles de commerce proposent généralement un enseignement encadré. C’est à l’étudiant de viser ensuite les spécialités dans lesquelles il aura le plus de chances de s’épanouir. Il ne faut pas, par ailleurs, négliger les spécialisations qui apportent une double compétence commerciale, managériale et scientifique.
Autre point à prendre particulièrement en considération : les stages en entreprise. En général, les écoles préparent les étudiants à des carrières et s’inquiètent de leur insertion professionnelle. Aussi, les stages permettent de se familiariser avec le monde du travail, de se créer un réseau relationnel et, surtout, de garnir un CV. D’où l’importance du choix de l’école.
Jeter son dévolu sur une grande école repose certes sur des critères objectifs. Il est cependant essentiel de choisir la sienne d’abord en fonction de ses aspirations, de ses besoins et de sa personnalité. Parfois, le capital confiance accordé à certaines grandes écoles qui paraissent prestigieuses peut être tentant, mais un conseil : évitez les a priori ! Les étudiants devraient, en fait, choisir l’école qui correspond le mieux à leur projet professionnel.