Les associations des parents d’élèves scolarisés dans les écoles homologuées par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) au Maroc montent au créneau.
En effet elles se sont constitués en collectif pour organiser leur action. L’objectif étant d’amener les écoles en question à revoir à la baisse les frais de scolarité du 3ème trimestre de l’année scolaire en cours et ceux de l’année prochaine, et les adapter à la situation actuelle et ses répercussions. «Cette réduction est logique et nécessaire dans le contexte actuel.
D’abord parce que les prestations contractuelles initiales diffèrent des prestations déployées actuellement sur les plans qualitatif et quantitatif, ensuite l’enseignement à distance a donné lieu à certaines économies pour ces établissements, ce qui doit se refléter sur les frais à payer par les parents.
Enfin, parce que le pays passe par une situation de crise économique sans précédent qui a frappé tous les secteurs d’activité avec une absence de visibilité sur les 6 prochains mois, ce qui impacte la stabilité financière des parents.
Ces écoles doivent faire preuve de compréhension en ces circonstances exceptionnelles», explique le porte-parole du collectif. Pour les parents d’élèves, le nouveau modèle d’enseignement à distance mis en œuvre dans l’urgence et la précipitation, assure un nombre d’heures d’enseignement bien inférieur au nombre d’heures normal. Ainsi, les élèves de certains niveaux, notamment le préscolaire et les premières classes de l’élémentaire, ne reçoivent que 3 à 4 heures de cours par semaine. Dans ce sens, le collectif interpelle également les écoles sur les investissements exceptionnels et imprévus que les parents ont dû faire, notamment l’acquisition de matériel informatique, pour permettre à leurs enfants de suivre les cours à distance.