Les efforts déployés, dans l’encadrement de l’élevage laitier, ont eu, d’une manière générale, des conséquences remarquables sur le développement de la production laitière. Au cours de la campagne agricole 2001/02, la quantité du lait commercialisé, dans la zone d’action de l’ORMVAD, a atteint 111 millions de litres sur une production totale estimée à 240 millions de litres. Soit 20 % du lait commercialisé au niveau national.
Dans la zone de la DPA, elle a été, durant la même période, de l’ordre de 34,2 millions de litres sur une production totale de 65,5 millions de litres. Le volume de ce lait commercialisé est réparti entre les trois laiteries opérantes dans la région: Centrale Laitière, 70 %, Nestlé-Maroc, 27 %, et Super-Lait, 3 %. L’évidence du développement est incontestable en comparant la production de 1996 à celle de 2001/02. Elle ne dépassait, en effet, guère les 75,6 millions de litres dans la zone de l’ORMVAD et 23 millions de litres dans celle relevant de la DPA.
Et comme la structure foncière des Doukkala est caractérisée par la micro-propriété et que toute possibilité du développement de l’élevage intensif étant limité, les services concernés ont été contraints d’instaurer un système de ramassage de lait depuis le premier plan laitier.
Le 1er centre de collecte fut mis en service en 1966 dans la zone irriguée. Depuis, ces centres vivent une augmentation continue et permanente. On en compte, aujourd’hui, 147 dans la zone de l’ORMVAD et 47 dans l’autre zone. La capacité de collecte totale a atteint, ainsi, 540 tonnes par jour. Soit 200 millions de litres par an. Juste ce qu’il faut pour les trois unités laitières de la région. Ce qui n’est pas sans poser des problèmes aux producteurs qui se voient contraints de liquider en ville plus de 60 % de leur production lors de la période de haute lactation.