Société

Enfants et jeunes dans la période post-2015: Optimiser la gestion des approches de la société civile

© D.R

Un événement initié par l’Observatoire national des droits de l’enfant sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et la présidence de SAR la Princesse Lalla Meryem en partenariat avec les Nations Unies. Une rencontre également couronnée par l’adoption de la Déclaration de Rabat. «Un document destiné à contribuer à la mise en œuvre des objectifs de développement post-2015 dont le problème des jeunes filles», a précisé Mustapha Daniel lors de la séance d’ouverture des panels d’échange programmés au cours de l’événement qui a débuté le 5 juillet.

«Nous sommes censés changer l’agenda de la société civile en matière d’objectifs, de priorités et d’approches», a ajouté le directeur de l’Observatoire national des droits de l’enfant. Pour M. Daniel, les jeunes âgés entre 16 et 23 ans sont «susceptibles d’être qualifiés de marginalisés, qu’ils soient issus de couches sociales aisées ou pauvres».

«Ils sont assujettis à des risques ou des problèmes de santé psychique», a enchaîné l’interlocuteur qui a soulevé le problème de la gestion de la réalisation de l’agenda de développement post-2015. «Il n’est pas question d’argent mais de gestion d’approches de la société civile», a explicité M. Daniel qui a rappelé que cette difficulté a émergé même au niveau des objectifs précédents.

Rencontrée lors de l’événement, Najia Adib, présidente de l’association «Touche pas à mes enfants », estime que cette rencontre organisée en partenariat avec l’ONU est une bonne aubaine pour s’arrêter sur les problèmes des mineurs. «Dans l’association, nous avons deux objectifs. L’un a trait à assurer un bon avenir aux enfants ayant passé une bonne partie de leur vie dans un orphelinat. Le deuxième concerne la création d’un centre consacré aux victimes d’inceste», a-t-elle avancé.     

Ceci étant, «aucun pays n’a encore répondu à l’engagement d’égalité des sexes», comme l’a rappelé Amina Malki Tazi, vice-présidente de l’observatoire. «Il est primordial que l’égalité soit présente dans l’agenda», a-t-elle détaillé.

Pour information, dans la Déclaration de Rabat, adoptée à l’issue de cette rencontre, les intervenants ont été unanimes à souligner la nécessité d’éradiquer le phénomène du mariage des mineures et de lutter contre l’exploitation des jeunes filles, notamment les travailleuses domestiques. Ils ont également appelé à mettre en œuvre les conditions à même de garantir une participation efficace des femmes dans le processus de prise de décision sur les plans social, économique et politique, relevant la nécessité de promouvoir l’égalité homme-femme et de consolider les politiques et les lois en vigueur en la matière.

Pour rappel, l’événement s’inscrit dans le contexte des négociations internationales menées par les gouvernements et les organisations de la société civile pour la mise en place, lors du Sommet spécial sur le développement durable à New York en septembre 2015, d’un programme ambitieux fondé sur une approche des droits humains et comportant les nouveaux objectifs de développement post-2015, conçus en tant qu’engagements précis en vue d’améliorer la vie des populations et protéger la planète pour les générations futures.

Related Articles

SociétéUne

Le ministère de la santé baisse le prix de 27 médicaments

Le ministère de la santé et de la protection sociale a réduit...

Société

Cap Hospitality : Signature d’une convention pour la régularisation sociale des EHTC

Le ministère du tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire...

SociétéUne

Ciné-Psy Maroc : La septième édition consacrée à la jalousie et le Postpartum

Jalousie et Postpartum sont les deux thématiques retenues pour la septième édition...

SociétéUne

Médecins, hôpitaux, capacité litière, maladies, accouchements… A quoi ressemble la carte sanitaire du Maroc…

Le pourcentage des médecins spécialistes dans le secteur public est de 76%...