La généralisation de l’enseignement de l’amazigh dans les trois cycles d’études a été à l’ordre du jour de la réunion entre Ssaid Amzazi et Ahmed Boukous, recteur de l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM).
Lors de cette rencontre, il était particulièrement question, selon le ministère de l’éducation nationale, la formation professionnelle, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, d’examiner «les moyens de hisser le rythme de cette généralisation». Dans ce sens, M. Amzazi a mis en avant une feuille de route basée sur «la reprise du travail du comité bipartite alliant le ministère et l’Institut royal de la culture amazighe».
Le ministre a également mis l’accent sur «un élan à la formation d’enseignants spécialisés en cette langue en élargissant la carte de formation tout en augmentant le nombre d’enseignants formés à 400 chaque année à compter de l’an prochain». Mieux encore, le responsable gouvernemental s’est exprimé entre autres sur l’augmentation des filières de licence en amazigh dans les universités publiques. De son côté, M. Boukous a convenu avec le ministre de la reprise du travail dudit comité «à compter du 4 janvier».