Durant les trois dernières années, les postes budgétaires alloués au ministère de l’enseignement supérieur ont augmenté de 700 à près de 1.760. 75% sont dédiés aux enseignants-chercheurs.
Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Azeddine El Midaoui, a indiqué, lundi, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants que 75 % des postes budgétaires du département de l’enseignement supérieur ont été consacrés aux enseignants-chercheurs. M. El Midaoui a précisé qu’au cours des trois dernières années, les postes budgétaires alloués au ministère ont augmenté de 700 à près de 1.760. Le ministre a également souligné que son département a œuvré au renforcement de l’encadrement pédagogique, en faisant appel à des encadrants qualifiés pour assurer la formation de la relève, ainsi qu’aux professeurs vacataires et visiteurs, tout en allouant les budgets des heures supplémentaires à chaque université. Parmi les autres mesures prises figurent l’adoption de nouveaux modes d’enseignement, notamment l’enseignement à distance, le recours aux plateformes et ressources pédagogiques numériques, ainsi que le renforcement de l’infrastructure des réseaux internet au sein des institutions et des cités universitaires, a précisé M. El Midaoui. D’importants efforts sont déployés pour augmenter le taux de l’encadrement pédagogique.
Equivalence des diplômes : Près de 4.000 demandes en 2024
Le ministère de l’enseignement supérieur a reçu en 2024 près de 4.000 demandes d’équivalence de diplômes universitaires. Ces demandes couvrent différentes filières de l’enseignement supérieur. Selon le ministre, les commissions sectorielles ont examiné près de 3.700 dossiers et proposé l’octroi de l’équivalence, la tenue d’examens d’évaluation ou des stages complémentaires. Le ministre a passé en revue les mesures prises pour accélérer la procédure d’équivalence, consistant notamment en la tenue à un rythme soutenu des réunions des commissions sectorielles et en l’élargissement de la liste des établissements d’enseignement supérieur étrangers disposant d’arrêtés généraux d’équivalence, exemptant leurs diplômés de la procédure en vigueur.
Il s’agit également de la simplification de la procédure d’équivalence, à travers le développement d’une plateforme, ainsi que de la révision des attributions de l’Agence nationale d’évaluation et d’assurance qualité (ANAEQ), en vue de mener l’ensemble des opérations liées à la réception et au traitement des demandes d’équivalence.