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Enseignement supérieur : La réforme en marche

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Alternance
Certaines spécialités du cycle de la licence n’ont fait l’objet d’aucune modification au cours des 20 dernières années. Il s’agit aujourd’hui de répondre à la dynamique du marché de l’emploi.


Ils sont chaque année toujours aussi nombreux à rejoindre l’enseignement supérieur. Cette année, 245.109 candidats ont décroché leur Bac lors de la session de juin 2023. Quant au taux de réussite, celui-ci a baissé de 6,54 points en passant de 66,28% en 2022 à 59,74% en 2023. Un total de 189.234 candidats, dont 145.479 scolarisés et 43.755 libres, devront passer la session de rattrapage qui aura lieu les 5, 6, 7 et 8 juillet. Pour les nouveaux bacheliers, l’orientation après le bac est une étape très importante dans le cursus, où ils devront opter pour le parcours où ils seront le plus épanouis.

La majorité d’entre eux se posent une multitude de questions concernant leur cursus académique et leur carrière professionnelle : Quelles études choisir ? Quel type de formation suivre ? Pour quelle filière opter ? Enseignement publique ou privé ? Les statistiques du ministère de l’ enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation montrent que chaque année les bacheliers optent en majorité pour l’université qui connaîtra des changements majeurs lors de la prochaine rentrée avec l’intégration de modules dédiés à l’intelligence artificielle dans le cursus universitaire et la formation par alternance qui figure parmi les axes majeurs de la réforme du ministre Abdellatif Miraoui.

Ainsi, les universités publiques vont prochainement introduire des modules consacrés à l’intelligence artificielle et ce en application du Plan d’accélération de la transformation de l’écosystème d’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (ESRI). Tous les cycles de licence seront révisés pour inclure ses modules. C’est d’ailleurs ce qu’avait annoncé le ministre lors de son passage à la Chambre des représentants en avril dernier. Le cahier des normes pédagogiques nationales de la licence et le cahier national des normes scientifiques du doctorat seront adaptés à cet effet.

Le ministre avait confirmé que toutes les licences seront changées dès la prochaine rentrée universitaire. Certaines spécialités du cycle de la licence n’ont fait l’objet d’aucune modification au cours des 20 dernières années. Il s’agit aujourd’hui de répondre à la dynamique du marché de l’emploi boostée par la croissance de la demande relative aux ressources qualifiées dans le domaine du digital. L’intelligence artificielle permettra ainsi de rendre l’étudiant plus autonome et proactif dans ses projets et ses objectifs d’apprentissages, en lui donnant les moyens de réussir. L’autre grande nouveauté est la formation par alternance qui devrait être introduite au titre de l’année universitaire 2023-2024.

Le ministre avait aussi annoncé le lancement pour la première fois d’un cycle de formation incluant l’alternance entre les études et l’emploi. «Les étudiants auront ainsi la possibilité de suivre à la fois des cours et en même temps une formation liée à l’emploi qu’ils auront choisi afin de réussir l’adéquation entre la formation et le marché de l’emploi», avait indiqué le ministre de l’enseignement supérieur en réponse à une question orale à la Chambre des représentants. L’objectif étant de mieux réussir l’adéquation entre la formation et le marché de l’emploi.

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