Les accords de libre-échange signés ou en cours de finalisation « exigeront du Maroc de se doter d’une législation environnementale adaptée aux réalités actuelles et futures », a indiqué jeudi le secrétaire d’Etat chargé de l’Environnement, M’Hammed El Morabit.
S’exprimant à l’ouverture d’un atelier sur « le commerce et l’environnement: impacts des accords de libre-échange sur la qualité de l’environnement au Maroc », El Morabit a indiqué que l’étude d’évaluation des impacts des accords de libre-échange sur la qualité de l’environnement au Maroc, élaborée conjointement par son département et le Programme de gestion et de protection de l’environnement (PGPE, en patenariat avec l’Agence allemande de coopération technique/GTZ), est la première à se pencher, de façon exhaustive, sur les impacts de ces accords sur la qualité de l’environnement au Maroc. Cette étude, qui fera l’objet d’un débat au cours de cet atelier, met en exergue les retombées de la libéralisation du commerce sur l’environnement au niveau national, a-t-il dit.
De son côté, le conseiller principal du PGPE, Peter Pluschke, a déclaré que l’objectif de ce séminaire est de faire le point de l’étude générale sur les impacts potentiels des accords de libre-échange et de cerner les secteurs nécessitant un suivi et une profonde réflexion.
Pour protéger l’environnement, Pluschke a jugé plus raisonnable de relancer les négociations au niveau de l’OMC.