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Environnement: Les atouts des zones humides mis en avant à Tanger

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Le chemin parcouru par le Maroc en matière de conservation et de gestion rationnelle des zones humides est impressionnant, mais il reste encore beaucoup à faire. C’est ce qui, a affirmé le Haut-commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi, lors d’une rencontre tenue, mardi 7 février, à Tanger.

Et ce dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des zones humides pour commémorer la signature de la convention de Ramsar (ratifiée en 1980 par le Maroc). En sa qualité de partie contractante à cette convention, «notre pays entend respecter ses engagements en réalisant les activités de conservation et d’utilisation durable de ces espaces dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement», a souligné M. Lhafi. Il est à noter que le Maroc, qui avait organisé le Forum méditerranéen sur le climat (Medcop 22) en juillet 2016 et la Conférence des parties sur les changements climatiques (Cop22) en novembre de la même année, veut multiplier ses projets visant la protection de l’environnement et la préservation des ressources naturelles.

Parmi lesquels la mise en place de la stratégie nationale pour la conservation des zones humides (2015-2024), qui prévoit, entre autres, le développement de quatre chaînes de valeur durable au niveau des zones humides, notamment le birdwatching, la pêche artisanale, l’aquaculture intégrée et le tourisme halieutique.  «Cette stratégie constitue un guide de planification et d’orientation qui vient soutenir la concrétisation d’une stratégie globale que le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) déploie pour tous les écosystèmes», a poursuivi M. Lhafi. La séance inaugurale de cet événement a été marquée aussi par la signature de quatre conventions de partenariat, dont l’objectif principal est, selon les organisateurs, de renforcer la coopération et de mutualiser les moyens pour la préservation des zones humides.  La première liant le HCEFLCD et le Fonds mondial de la nature (WWF) vise à mobiliser les ressources financières et humaines pour l’inscription de quinze nouveaux sites sur la liste des zones humides d’importance mondiale. La deuxième convention conclue entre le Haut-Commissariat, la Faculté des sciences et technologies de Tanger, Birdlife Maroc et l’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable de plans d’action intégrés concerne la mise en place de plans d’action intégrés au niveau de la zone humide de Tahaddart. Elle vise  la conservation des espèces menacés et leurs habitats ainsi que la réalisation des actions de surveillance, de suivi scientifique et de sensibilisation. La troisième convention a été signée par le HCEFLCD,

l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et le Centre de formation professionnelle et de promotion agricole de la Lozère en France. Les trois parties contractantes s’engagent de mettre en place un programme de formation sur les métiers de la pêche de loisir dans les eaux continentales à destination des professionnels moniteurs et organisateurs de pêche touristique. La dernière convention conclue entre le Haut-Commissariat, la GIZ et la Fédération royale marocaine de ski et montagne a pour but de promouvoir le tourisme actif et durable dans les espaces naturels.  Cette séance inaugurale a été suivie par une visite au site d’intérêt biologique et écologique (SIBE) Jbel Moussa, qui a connu le lâcher des vautours fauves. Organisée en partenariat avec le Jardin zoologique national, «cette opération réalisée dans cette une zone très adaptée à ce genre d’oiseaux, va être pratiquement une forme d’appel pour d’autres oiseaux, notamment l’aigle et tous les espèces de rapace», a souligné M. Lhafi.

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