Société

ESSEC Business School au Maroc: Un hub de savoir au bord de la mer

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Par ces propos, l’ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Girault, s’est voulu, vendredi dernier à la plage des nations, prospectif concernant l’installation, en vertu d’une convention, dudit  groupe universitaire chez Prestigia relevant du groupe Addoha.

Les dessous financiers du projet

«Un investissement de 50 MDH hors foncier», précise Anas Sefrioui à propos du budget consacré au projet concrétisant les valeurs du groupe marocain. «Nous partageons une vision africaine avec l’ESSEC», ajoute le président d’Addoha lors de la cérémonie de signature marquée par la présence, entre autres, de l’ambassadeur du Cameroun au Maroc. Ceci étant, le projet, confié au cabinet belge, Conix RDBM, et à l’architecte Omar Alaoui, est censé être livré dans 9 mois. Des extensions en sont également prévues. Ce projet accueillera à terme une centaine d’étudiants chaque année. Aussi, une résidence universitaire ouvrira ses portes avec une capacité initiale de 50 chambres doubles.

Frais de scolarité

Ils varient selon chaque spécialité. Dans l’ensemble, l’ESSEC offrira le programme Global BBA (Bachelor in business administration) pour 10.000 euros par an. «Nous sommes conscients des problèmes d’accessibilité», indique Jean Michel Blanquer, directeur général de l’ESSEC Business School. M. Sefrioui a abondé dans le même sens de la dimension sociale. «Des bourses seront allouées aux étudiants n’ayant pas les moyens», enchaîne-t-il en caressant l’espoir d’apporter la contribution de son groupe à tous ceux qui sont en quête d’éducation et de savoir. Ceci étant, les titulaires d’un baccalauréat français passeront, selon M. Blanquer, le concours sésame et les titulaires d’un baccalauréat étranger passeront la procédure de sélection sur dossier déjà existante.

Le gain du Royaume

«Le Maroc serait gagnant à ce que les étudiants restent au Maroc», a soufflé Lahcen Daoudi qui était également de la partie aux côtés, entre autres, de l’ambassadeur de la Belgique au Maroc. Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, qui s’est félicité de l’intérêt porté par les grands groupes à l’enseignement, a estimé que ceux-ci «sont plus rapides que l’Etat qui ne peut pas tout faire».

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