Depuis quelque temps, une vidéo meuble la Toile et se trouve partagée au gré des sensibilités et des engagements. Le thème est clair et le déroulé des images fait de l’effet. La bande annonce retient le souffle et donne la chair de poule… Les messages sont forts.
Le ton et les visages, marqués par la tristesse et la colère, n’échappent à aucun internaute qui s’est laissé emporter par sa volonté de contribuer avec plus de générosité dans une société où avec la matière et le pouvoir ont pris le dessus assurément.
Et c’est Mohamed Rahmo, digital stragist qui a orchestré l’action sur les réseaux sociaux. Le teasing a duré quelques jours. Il annonce le lancement d’une campagne de sensibilisation pour le compte d’une association naissante militant contre l’exclusion et visant à trouver des solutions durables pour réintégrer dignement les personnes les plus vulnérables. Le film sera dévoilé dans les prochains jours.
Violence infantile, enfants illégitimes, adoption cachée, rejet, abandon, abus sexuel, sont autant d’axes retenus lors de l’élaboration de ce teasing en attendant le lancement officiel du film.
Les paroles mises tour à tour dans la bouche d’enfants, de femmes et d’hommes transmettent parfaitement le ressenti des personnes mises au ban de la société. Les raisons sont multiples mais elles génèrent toutes, inéluctablement, de la haine transmise au sein des groupes. Une haine qui peut être amplifiée. Une haine qui peut être récupérée par les groupes malintentionnés dans un contexte où le terrorisme puise dans toutes les formes de faiblesse !
C’est tout cela qu’a voulu transmettre la réalisatrice du film, dont le nom sera dévoilé lors de la projection officielle… En marge, une communauté se constitue progressivement pour faire adhérer le maximum de citoyens.
Des questions demeurent mais il est certain que le film sera utilisé dans le cadre d’une campagne de sensibilisation pour combattre l’exclusion sociale, la délinquance et redonner de la dignité aux personnes exclues. Des personnes vulnérables et capables face au désespoir d’être manipulées et commettre les actes les plus terribles le cas échéant…
Le fléau de la criminalité qui ne cesse d’inquiéter les habitants de la métropole en atteste. Qui d’autre est concerné par des jugements aussi avilissants qui ne permettent même plus d’espérer de se retrouver dans une situation digne, seulement humaine ?
Sans être criminels, les enfants des rues, les abandonnés, tous peuvent être recrutés pour une reconnaissance modique… Le film laissera-t-il sous-entendre cela ? Sera-t-il un support de sensibilisation pour susciter l’intérêt de la société civile et remplir un cahier des charges social non encore rempli par les pouvoirs publics ?
Pour l’heure, la confidentialité est encore maintenue. L’identité des porteurs d’une telle initiative et le format du film seront, pourtant, connus, bientôt. Toujours est-il, que le terme Baraka, emprunté à la langue arabe et qui ne cesse d’être partagé sur la Toile, sur Facebook, Twitter et encore d’autres canaux en dit long ! «Baraka» renvoie en effet à un «fed-up», à une situation prête à dégénérer si des solutions ne sont pas prises très vite. Tout compte fait, qu’il s’agisse d’un film diffusé en salle de cinéma ou d’une campagne de sensibilisation initiée pour amorcer une refonte de certains réflexes psychologiques, l’initiative est louable à plus d’un titre.
Car cette communauté, pour l’instant virtuelle, appelle à plus d’humanité et de respect entre les citoyens. La condition sine qua non étant la tolérance.
Face aux femmes et aux enfants en situation vulnérable, la communauté devra œuvrer désormais à les réintégrer.
En clair, cet appel invite les citoyens à se mobiliser massivement pour préserver les principes de base de l’être humain vivant en communauté, à savoir l’acceptation de l’autre, avec ses différences et ses failles…
A suivre… Le nom de l’association sera dévoilé prochainement. Les actions aussi. Des prémices pour un projet de société ?