Le Maroc célèbre, ce samedi, le sixième anniversaire de l’intronisation de SM le Roi Mohammed VI. Ainsi, la fête du Trône est toujours une occasion pour le peuple marocain de réitérer son allégeance au Monarque. C’est également une occasion de se remémorer l’ensemble des actions entreprises par SM le Roi, dans tous les domaines, non seulement à l’échelle nationale mais également sur le plan international.
Il va sans dire que l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) est le chantier le plus important lancé par SM le Roi Mohammed VI. Le 18 mai 2005, le Souverain a annoncé les grandes lignes d’un programme révolutionnaire dont l’impact devra atteindre l’action de l’administration marocaine, des acteurs associatifs, des opérateurs économiques et toutes les forces vives. Sans revenir sur les détails de cette INDH, il faut noter que celle-ci est considérée comme un tournant pour la gouvernance au Maroc, car le développement de l’homme, du citoyen, surtout le plus vulnérable, n’est plus seulement un objectif, mais un point de départ de toute action gouvernementale.
Sur un autre registre, le discours de SM le Roi Mohammed VI à l’occasion de la première session du Conseil supérieur des ouléma, fera certainement date. A cette occasion, SM le Roi Mohammed VI a appelé l’ensemble des ouléma éclairés à remplir les missions qui leur sont dévolues, et à s’inscrire dans la dynamique de réforme globale engagée au Maroc. Fait marquant : le Souverain a mis sur le même pied d’égalité, les Ouléma hommes et les Oulémas femmes. Tous les deux ont un rôle à jouer "en matière d’encadrement, d’orientation, d’information et de sensibilisation". Autre fait marquant : le Souverain a annoncé la création, au sein du Conseil supérieur des ouléma, d’une "instance académique ayant pour mission de faire des propositions de fatwa". Ces propositions de fatwa seront, bien évidemment, adressées au Souverain lui-même "sur les cas d’espèces appelant l’application de la règle de droit qui s’impose".
En outre, les actions de SM Mohammed VI dans le domaine social sont indénombrables. Citons à titre indicatif les multiples inaugurations de logements sociaux dans les quatre coins du Royaume. C’est le cas de la restructuration urbaine des communes comme celle de Sidi Taïbi à Kénitra et Sidi Yahia Zaër. Sans parler du développement urbain et le recasement des bidonvillois comme Douar Skouila et Douar Thomas.
A l’échelle internationale, SM le Roi a effectué au cours du mois de novembre 2004, une importante tournée dans plusieurs pays d’Amérique Latine, en l’occurrence le Mexique, le Brésil, le Pérou, le Chili et l’Argentine. Ces visites officielles du Souverain ont permis au Maroc de consolider ses positions dans une région du monde extrêmement importante, pour ne pas dire stratégique, non seulement sur le plan économique mais également dans le domaine politique. Toujours dans le domaine diplomatique, l’année écoulée a été décidément très riche en activités royales. Ainsi, SM le Roi Mohammed VI a effectué, en février dernier, une tournée africaine qui l’a conduit au Gabon, au Sénégal et au Burkina Faso. Ce périple africain a lui-aussi permis à la diplomatie marocaine de renforcer ses acquis dans ce continent spécialement avec des pays qui entretiennent d’étroites relations avec Rabat.
Le dernier déplacement du Souverain au Niger, frappé par la famine, est un exemple fort que le Maroc n’a nullement l’intention d’oublier ses devoirs vis-à-vis des peuples africains dont il fait partie. Et que le bien-être de l’homme est une question qui préoccupe SM le Roi non seulement au Maroc mais partout ailleurs.
Il va sans dire que l’affaire du Sahara et les menaces contre l’intégrité territoriale du Maroc sont des questions qui occupent une large place dans les menus de discussions entre le Souverain et les chefs d’Etat des pays hôtes. Les manigances algériennes se trouvent, grâce à ses visites de terrain que le Souverain tient à réaliser, systématiquement contrées. D’ailleurs, malgré l’hostilité ouverte et les multiples attaques du régime algérien contre la stabilité du Maroc, SM le Roi Mohammed VI a refusé de boycotter les travaux du sommet arabe qui s’est tenu à Alger, en mars 2005. Ce déplacement, qualifié d’historique par la presse des deux pays, avait pour objectif de réchauffer les relations entre les deux pays et partant d’ouvrir une nouvelle page entre Alger et Rabat dans l’intérêt de l’UMA et de ses peuples. Mais les dirigeants algériens, que la stabilité du Maroc semble déranger, ont entrepris d’accroître le rythme des provocations dès le lendemain de la visite de SM le Roi Mohammed VI.
Si la philosophie royale peut être résumée en une seule phrase, celle-ci dira : "Le Maroc poursuivra son œuvre, malgré les coups-bas de ses ennemis".