Société

Forum du changement social

Les invités du forum sur le thème «Social ? solidarité dans l’action », présidé par Mme Nouzha Chekrouni, membre du Bureau politique du parti, étaient le directeur général de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), Mounir Chraïbi et le président du Centre marocain des jeunes dirigeants, Jamal Bellahrach.
Mme Chekrouni a indiqué à cette occasion que ce forum a pour objectifs d’enrichir le débat et de créer un agrégat en matière sociale car notre responsabilité en tant qu’acteurs politiques ne saurait être apprécier à l’aune de l’expérience actuelle mais dans le moyen et le long termes, a-t-elle souligné.
Pour elle, l’expérience de l’alternance doit être évaluée en tenant compte des écueils auxquels elle devrait faire face dans le cadre du gouvernement lui-même, des autorités centrales et régionales et au sein de certaines composantes de la société civile.
Elle a, en outre, estimé que toute évaluation se doit de prendre en compte les contraintes liées à l’environnement national (sécheresse, impact de l’augmentation fulgurante des prix des hydrocarbures …), régional (difficulté de décollage de l’UMA en tant que regroupement économique et interlocuteur des groupements similaires) et international (événements du 11 septembre..).
Après avoir rappelé les espoirs enclenchés par l’arrivée au pouvoir de l’actuel gouvernement, Mme Chekrouni a évoqué les principaux dossiers sur lesquels il s’est penché tels ceux de la couverture médicale de base, la lutte contre l’habitat insalubre, la Charte des PME, l’artisanat, la scolarisation des enfants notamment les petites filles, le code du travail, l’électrification et le désenclavement du monde rural.
M. Chraïbi a développé le thème relatif à la protection sociale mettant en particulier l’accent sur cette problématique au sein du secteur privé. S’agissant des points forts du système de la protection sociale, il a indiqué qu’il s’agit d’un vrai système de redistribution des revenus dans la mesure où 40 % des salariés déclarés touchent moins du SMIG et pour lesquels les allocations familiales constituent un revenu supplémentaire réel, notant, au passage, que presque la moitié de la population déclarée touche moins que le SMIG.

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