Société

Ftour Avec Abdeljalil, pompiste

© D.R

En principe, Ramadan rime toujours avec rassemblement familial, regroupement autour de la table du ftour avec un menu aussi varié que le permet le budget de chaque famille…

Mais, par la force des choses, il y a des exceptions à cette règle. Certaines personnes, en raison de leur travail qui coïncide avec l’heure de la rupture du jeûne, sont obligées de rompre le jeûne en dehors du cadre familial, souvent dans un café ou sur le lieu même du travail. ALM a décidé cette année de partager avec ces gens ce moment qu’ils sont obligés de passer en dehors de l’environnement habituel et du cadre familial. Comment prennent-ils leur ftour ?

Il s’appelle Abdeljalil, mais à la station service où il travaille depuis 11 ans, tout le monde l’appelle «casquette». A l’approche de la prière du Maghreb, nous avons fait un petit saut dans son lieu de travail pour découvrir comment il rompt le jeûne, en compagnie d’autres pompistes de la station.

Avec un large sourire, il nous invite à découvrir ce qu’ils appellent la cantine. Une sorte de petit bureau qui fait office d’une salle à manger.

La promiscuité existant dans cette station où les 5 pompistes s’entassent dans la pièce prévue pour en abriter deux à trois rend la besogne encore plus pénible qu’elle ne l’est déjà. Mais à notre grande surprise, Abdeljalil et ses collègues l’ont savamment aménagée pour le ftour. Cela va faire une décennie que notre ami ramène son ftour. C’est son épouse qui lui prépare son panier composé de dattes, lait, jus, croissants, harira et une théière.

Il est 19h40 quand Abdeljalil nous demande de passer à table et partager le ftour avec lui et ses collègues. Cinq minutes plus tard, un coup de klaxon brise le silence, poussant le pompiste à se lever en sursaut pour s’occuper d’un automobiliste. Et c’est à tour de rôle que Abdeljalil et ses collègues font le tour de la station et répondent au besoin des clients.                                 

A 20h00 pile, cette équipe aura terminé sa pause et repris le travail. Abdeljalil nous salue et nous demande de repasser le lendemain. Nous déclinons son invitation car nous serons amenés à découvrir un autre  travailleur au f’tour.

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