Cette stratégie vise aussi à consolider la sensibilisation aux exigences de la protection des vies et des biens dans les constructions sanitaires.
Risques : Les missions de prospection et de sensibilisation du comité de pilotage de la sécurité des structures sanitaires sont achevées. Elles sont couronnées par une 1ère rencontre organisée jeudi à Salé. L’occasion pour Pr Khalid Ait Taleb de livrer la vision stratégique de son département relative à la sécurité des structures sanitaires.
Ce sont 173 établissements de santé de par le Royaume qui viennent de faire l’objet de suivi et d’évaluation des risques. Le chiffre est révélé lors de cet événement marqué par des recommandations du rapport de suivi des plans d’urgence des structures sanitaires établi par un comité central présidé par un expert en gestion des risques. A cet égard, le ministre de la santé et de la protection sociale présente sa propre vision.
Visées de la stratégie
Déjà, le ministère a, d’après Pr Khalid Ait Taleb, entamé «l’élaboration d’un plan pour gérer les risques dans les structures sanitaires». Ceux-ci étant notamment liés aux incendies et à la sécurité dans ces locaux. L’objectif étant, pour lui, de «donner une exemplarité en réforme, d’assumer la responsabilité et mettre la loi en œuvre surtout au niveau de l’engagement en termes de conditions de santé et sécurité pour protéger les usagers particulièrement les patients, leurs compagnons, les professionnels de santé ainsi que de la sécurité civile».
Des compétences en gestion des risques
Cela passe, d’après le ministre de la santé et de la protection sociale, par «la consolidation des compétences du secteur pour contrecarrer les risques résultant d’une fuite, un incendie ou une explosion éventuelle au sein des services sanitaires, voire évaluer ceux-ci et les maîtriser conformément aux exigences de la santé et la sécurité professionnelle». A cet effet, il est question, pour lui, de «préparer un environnement de travail sain et sauf pour les personnes qui fréquentent le service public sanitaire par le biais de la prévention, de manière anticipée, de ces risques éventuels et leur traitement». Cela passe également par « le développement du système de gestion de ces risques, notamment les conditions de sécurité en vigueur, les équipements et systèmes d’alerte mis en place outre l’évaluation et l’amélioration des plans d’alerte afin de concrétiser la disponibilité requise et protéger les vies ainsi que les biens ».
Avantages à long terme
Pour le ministre, cette vision a pour avantages de « consolider la sécurité des individus à travers la gestion des risques liés à la sécurité des patients et du personnel tout en les contrecarrant efficacement». Elle se veut également de garantir l’engagement, de haut niveau, à la sécurité et la qualité dans le rang des prestataires des services de soins de santé. Elle est en outre destinée à l’amélioration permanente et continue pour mieux atteindre les bonnes pratiques connues dans ce sens. La stratégie vise aussi à consolider la sensibilisation aux exigences de la protection des vies et des biens dans les constructions sanitaires «tout en attirant l’attention sur les mesures de sécurité à suivre dans ces locaux et sur la garantie de celles-ci pour les appliquer afin de conserver un environnement sain et sans risques selon des critères de qualité et des conditions de sécurité et de santé professionnelle ». Mieux encore, ce plan est destiné, selon le responsable gouvernemental, à « hisser la bonne réputation et la noble place auprès du personnel de la protection sanitaire, voire le niveau de sa sensibilisation et sa compréhension quant à l’amélioration des conditions de travail en assurant leur présence dans les hôpitaux». Ultimement, ce plan envisage de consolider les compétences «en offrant un cadre de travail convenable aidant à développer des systèmes spécialement dédiés à l’amélioration de l’efficacité professionnelle avec des répercussions sur la santé des patients».
