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Hygiène : La police administrative arrive

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L’expérience pilote devrait débuter d’ici la fin du mois de novembre

La police administrative contre l’insalubrité devrait être mise  en place dans une quinzaine de jours. Selon le 1er vice-président du Conseil de la ville de Casablanca Abdessamad Haiker, «l’expérience pilote devrait débuter d’ici la fin du mois de novembre 2017 au niveau des  arrondissements d’Anfa et Moulay Rachid» . Le lancement de cette police administrative était normalement prévu au mois de juin 2017. Ainsi, l’expérience pilote d’une durée de 4 à 6 mois devait en principe prendre fin en décembre 2016, ce qui représente un retard de 6 mois. Au terme de ce projet pilote, un premier bilan devait être établi pour mettre en place un dispositif plus solide en mesure de résoudre les problèmes d’hygiène au niveau de la capitale économique. Par la suite, la police administrative sera généralisée au niveau de tout Casablanca.

Notons qu’une convention a été signée entre le Conseil de la ville et la SDL Casa Prestations concernant les compétences de chaque agent ainsi que de chaque contrôleur. Cette police sera ainsi chargée de veiller à l’hygiène, la  salubrité publique, la lutte contre l’occupation du domaine public et l’urbanisme.  À terme, celle-ci devrait être composée de 300 agents formés et recrutés par la Casa Prestations qui a pour mission de mettre sur pied cette police administrative.  Un budget de lancement de 5 millions DH est prévu. Celui-ci sera consacré à la logistique (véhicules, système d’information,…) pour faciliter les conditions de travail des agents.

Quant au projet d’arrêté municipal relatif à l’hygiène à Casablanca, celui-ci sera  adopté lors de la prochaine session  du Conseil de la ville qui normalement est prévue pour le mois de décembre. Rappelons à ce sujet que l’adoption du projet d’arrêté avait été reportée lors de la session du Conseil de la ville qui s’était tenue le 26 octobre dernier. Depuis le mois de mai, ce document a fait l’objet de plusieurs reports.  Fruit d’un an et demi de travail et de réflexion, ce  projet d’arrêté qui comprend 285 articles vient  actualiser l’arrêté permanent municipal de 1930 qui est devenu obsolète. Il traite de tout ce qui a trait à l’hygiène: les maladies contagieuses,  les chiens errants, les produits alimentaires, les règles d’hygiène dans les établissements alimentaires et les commerces d’alimentation, le transport des viandes, la propreté dans les lieux publics , les ambulances, les salles de sports, les spas, les salons de coiffure, les taxis, les façades des immeubles…

Il prévoit des amendes dérisoires fixées à 100 DH pour chaque infraction. Cela dit, en cas d’atteinte grave à la santé des citoyens, des fermetures peuvent être prononcées. En cas d’intoxication alimentaire, une poursuite judiciaire sera menée à l’encontre de l’établissement. Citons à titre d’exemple que le fait de jeter des ordures sur la voie publique est passible d’une amende de 100 DH.

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