Elle est l’une des six écoles communales au niveau de l’Oriental qui ambitionnent de servir d’exemple de réussite là où les classes combinées n’ont pu atteindre les objectifs escomptés par un enseignement de qualité. Une expérience qui commence à se généraliser et qui semble satisfaire l’ensemble des intervenants pour rehausser le niveau de la scolarité dans les campagnes. Le principe est simple : au lieu d’éparpiller des classes et les instituteurs sur l’ensemble des douars d’une commune, on regroupe les mêmes élèves au sein d’une école qui leur assure enseignement et hébergement. Le cas de l’école communale de Aïn Sfa commence à faire tâche d’huile, expliquent les responsables de la délégation du ministère national au niveau de la province d’Oujda-Angad du moment que plusieurs responsables territoriaux et élus communaux ont exprimé le souhait et le besoin de bénéficier de cette expérience. L’Oriental se veut pionnier dans ce domaine. Il compte déjà six écoles communales et compte les multiplier dans un proche avenir. La raison est simple, explique Abderrahim Feryate, responsable des ressources humaines au niveau de la délégation d’Oujda-Angad. «La mise en place de cette école nous a permis de gagner en ressources humaines, de proposer un espace accueillant qui favorise le travail dans de meilleures conditions». Et d’ajouter : «Elle nous a aussi permis de renforcer notre coopération avec nos partenaires locaux en vue d’une exploitation efficiente des équipements locaux». Au fait, l’Entraide nationale, les communes rurales, les mécènes se joignent aux actions menées par le ministère de tutelle pour rationaliser les efforts et cibler les enfants à scolariser. Et c’est ce que propose l’école communale Idriss 1er de Aïn Sfa qui assure les cours à 238 élèves dont 35 internes (9 filles et 26 garçons) âgés de six à onze ans. «Nous menons d’autres campagnes de sensibilisation auprès des familles pour leur expliquer les avantages de cette expérience qui a donné satisfaction dans plusieurs pays notamment en Amérique du Sud. On leur explique aussi que l’école peut accueillir plus d’internes puisque nous avons 18 bourses qui n’ont pas encore été attribuées», rapporte Abdenbi Boudali, directeur de l’école. Même son de cloche chez Miloud Allaoui, parent d’élève qui n’a pas caché sa satisfaction du moment que l’école assure à ses deux enfants études et hébergement dans de bonnes conditions du lundi au vendredi. Les samedis et dimanches étant des jours de repos pour que les élèves, internes ne souffrent pas de l’éloignement par rapport à leurs familles. L’école assure aussi le transport aux élèves qui habitent loin du centre grâce à un partenariat avec la commune locale. Et c’est un parent d’élève qui se charge de cette responsabilité. «Il passe prendre les élèves concernés le lundi matin de chez eux pour les rendre le vendredi soir», ajoute le directeur de l’école. Quant aux menus proposés, ils font aussi objet d’un partenariat entre la délégation d’Oujda-Angad et une association mécène du nom de «Aïcha» pour assurer des menus riches en vitamines. Le menu proposé est constitué comme suit : petit déjeuner avec café au lait, pain, beurre, fromage et confiture. Pour le déjeuner, on propose dehors d’œuvres variés, tajine de viande avec légumes de saison et fruits de saison. Quant au dîner, il est constitué de harira ou vermicelle, pain et yaourt et œuf dur. Il est à signaler, par ailleurs, que l’école est équipée en kits de médicament, grâce à un partenariat avec la délégation régionale du ministère de la Santé. L’ensemble de ces actions, conclut Abderrahim Feryate, stipulent de contribuer au contrôle des ressources humaines, au renforcement de l’attractivité de l’école dans le monde rural et à l’encouragement des parents à permettre à leurs enfants, notamment les filles, de s’inscrire en tant qu’internes à partir d’un jeune âge. L’école rurale de Aïn Sfa a permis aussi de sécuriser le déplacement des enseignants qui étaient obligés de s’aventurer ou ne pouvaient pas aller aux classes satellites lors des intempéries.
Comment développer l’estime de soi chez l’enfant Les enfants ne naissent pas avec une bonne ou une mauvaise estime de soi. Cela commence à se construire dès la naissance. La façon dont sont traités les enfants par les personnes significatives pour eux a une influence sur la formation de l’image qu’ils peuvent avoir d’eux-mêmes. Les enfants bébés revendiquent leur place, qui se font entendre et qui obtiennent finalement l’attention dont ils ont besoin, développent une confiance de base. Avoir une bonne estime de soi, c’est aussi être réaliste sans toutefois, se prendre pour un autre, sans être égocentrique, orgueilleux et avoir du mépris pour les autres. Pour favoriser l’estime de soi chez l’enfant, les parents doivent être présents de façon chaleureuse auprès de leur enfants. Il faut contrôler les facteurs de stress chez l’enfant et lui préparer les changements à l’avance. En effet, les parents doivent également soutenir leur enfant à trouver des façons de se calmer lorsqu’il est stressé. Il faut souligner ses difficultés en ménageant sa fierté et en lui donnant des moyens pour s’améliorer et utiliser un langage valorisant. D’autres conseils pour favoriser l’estime de soi chez l’enfant, il s’agit notamment de favoriser l’expression de son émotion et l’encourager à se faire des amis et à gérer lui-même ou elle-même les conflits. Ainsi, les parents doivent susciter sa motivation et l’amener à accepter ses erreurs et l’aider à planifier et à être persévérant et persévérante dans la poursuite de ses objectifs. |