Société

Il garde Les restes du cadavre de son frère

Les restes d’un cadavre ont été découverts, hier matin, par la police judiciaire de Ben Msik-Sidi Othman, à Casablanca, entre les mains de l’auteur d’un fratricide.
“Heureusement, l’affaire a été élucidée sur le champs“, explique une source judiciaire. Sinon, la rumeur serait allée bon train. Les uns avaient parlé des crimes perpétrés par les membres de La Salafiya Jihadia et les autres auraient évoqué d’autres thèses au point que cela entraînerait la panique une fois encore comme en septembre et août 2002 à Casablanca avec la découverte des cadavres découpés en morceaux et jetés à la rue. Certes les informations révélées jusqu’à l’écriture de ces lignes restent insuffisantes pour étaler toute l’histoire de ce fait divers. Seulement, il semble qu’il s’agit, selon des sources judiciaires, d’un jeune homme, né dans les années 80 et qui demeure avec sa famille au quartier Lalla Mariem, à Sidi Othman, qui a tué son frère avant de le brûler, de le découper et de jeter quelques membres du corps et garder les autres. Toujours selon les mêmes sources, le frère en cause avait tué son frère, en 2002, dans le foyer familial.
Après quoi, il a mis de l’essence sur son corps pour le brûler et le découper par la suite en morceaux. Le frère, auteur du fratricide, s’est débarrassé des parties inférieures et supérieures du cadavre et a gardé la tête et le tronc. Avec sang froid, il a coupé ces deux dernières parties en morceaux. Qu’est-ce qu’il veut en faire ? Le frère, auteur de ce crime, a acheté par la suite du ciment qu’il a mélangé avec de l’eau pour y fourrer des morceaux du corps et les garder chez lui, durant plus d’une année et demie. Il fallait attendre la dernière semaine pour qu’il pense à se débarrasser des restes du cadavre en les jetant dans un dépotoir au quartier Lalla Mariem. Il est arrivé, toujours selon les mêmes sources, à déterrer ces morceaux du ciment et les mettre dans un sachet pour s’en débarrasser. Son manège a fini par mettre la puce à l’oreille des policiers qui n’ont pas tardé à l’interroger sur le contenu du sachet. Une fois interrogé, il s’est mis à table comme s’il attendait l’occasion opportune pour se débarrasser non pas du cadavre, mais du fardeau qui pesait sur sa conscience depuis 2002. Toujours selon les mêmes sources, l’auteur, qui est encore entre les mains des enquêteurs, a justifié son acte par le fait que son frère était cruel au point qu’il a pensé à le liquider avant de passer à l’acte. Est-ce là le vrai mobile qui l’a incité à tuer son frère, l’asperger d’essence et le brûler avant de jeter quelques membres de son corps à la rue et fourrer le reste à l’intérieur du ciment et du plâtre ? Les enquêteurs cherchent encore la véracité de cette thèse peu convaincante.
Les membres de leur famille étaient-ils au courant ? Quelques un s d’entre eux étaient au courant de ce crime macabre, précisent les mêmes sources judiciaires. Ils seront, eux aussi, traduits devant la justice pour non-dénonciation.

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